Guinée : Une cinquantaine de jeunes-filles sensibilisée sur la lutte contre les IST/VIH/SIDA – Base Cote Media

Guinée : Une cinquantaine de jeunes-filles sensibilisée sur la lutte contre les IST/VIH/SIDA

Dans l’optique de lutter efficacement contre les maladies sexuellement transmissibles, qui ne cessent de prendre de plus en plus, une proportion inquiétante au sein de nos sociétés, la coordination régionale du Comité National de Lutte Contre le SIDA (CNLCS) a, par l’entremise de la plateforme de Cohésion culturelle pour la paix et la prospérité de Matam, initié ce samedi 20 juillet 2024, un atelier de formation et d’information ayant pour thème « Sensibilisation des Jeunes Adolescents et Filles de Métiers sur la Prévention des IST/VIH/SIDA » dans les locaux de la mairie de Matam.

En présence des autorités communales, une cinquantaine d’adolescents, majoritairement des filles, a pris part à cette cérémonie pour être mieux édifiée sur les moyens de lutte, surtout préventif, contre les IST/VIH/SIDA.

Dans sa prise de parole, le vice-président de la délégation spéciale de Matam, Elh Mohamed Camra a, au nom de la municipalité, souhaité la bienvenue aux conviés, avant d’expliquer en substance ce qui suit : « C’est vraiment une aubaine pour la mairie de bénéficier une telle initiative portant sur une thématique qui est un problème de santé mondiale. C’est une maladie autour de laquelle nous devrions faire assez de débats pour faire comprendre à la couche juvénile, les moyens de prévention, de transmission et de lutte contre cette maladie »

Rompre la chaîne de propagation des maladies sexuellement transmissibles, à travers la tenue des campagnes de sensibilisation et des tables-rondes, constitue l’objectif majeur de la coordination régionale du CNLCS. A au préalable, expliqué la coordinatrice régionale, Dr Bambé Sacko, et d’ajouter en outre : « Notre préoccupation majeure est de réduire considérablement le taux de prévalence, à travers des sensibilisations pour faire connaître cette maladie, c’est-à-dire vulgariser davantage les moyens de transmission, les méthodes préventives, le dépistage anonyme pour que chacun puisse connaître son statut sérologique, car le VIH/SIDA ne cesse progressivement de se rajeunir et de se féminiser. »

Plus loin, elle renchérira en mettant un accent particulier sur la stigmatisation dont en sont victimes les personnes vivant avec le VIH/SIDA «  Nous œuvrons également à changer la mentalité, la perception erronée des uns et des autres, à l’égard des séropositifs qui subissent au quotidien des stigmates. Donc, c’est de bannir la stigmatisation, ramener les discussions liées au VIH/SIDA dans le cercle familial afin qu’on ait un niveau de connaissance sur la prise en charge, puisque ce n’est pas une fatalité » a-t-elle conclu.

En qualité de participante, Mariame Koulibaly a au terme de cette séance de formation, su que le VIH/SIDA n’est pas une fatalité : « C’est un sentiment de satisfaction puisqu’à l’issu de cette formation, l’on est mieux édifié sur cette pandémie. On sait également qu’il est important de se faire dépister afin de connaître son statut. Même quand on est dépisté séropositif, on sait maintenant qu’on peut y vivre avec, à travers une prise en charge adéquate »

Ousmane Camara OC