En Centrafrique, le ministère de la Santé confirme avoir enregistré neuf cas avérés de mpox dans le pays et tire la sonnette d’alarme sur les mécanismes de prévention. Même si cette maladie est sous contrôle dans ce pays d’Afrique centrale, les autorités sanitaires préfèrent prévenir que guérir.
Au cours des quatre dernières semaines, près de 100 cas suspects de variole du singe ont été détectés sur l’ensemble du territoire centrafricain. Pour l’instant, les principales zones touchées par cette maladie en Centrafrique sont le Mbomou à l’est, la Kémo au centre, la Lobaye au sud-est et la capitale, Bangui.
Selon le docteur Valentin Nebanga, chef du service de promotion de la santé au ministère de la Santé publique, la maladie est sous contrôle : « Nous avons enregistré 92 cas suspects, pas seulement à Bangui, mais dans certaines villes de province également. Sur les 92 cas suspects, des prélèvements ont été réalisés et neuf cas sont revenus positifs. Les malades positifs ont tous été hospitalisés dans des centres des traitements dédiés à l’hôpital général de Bangui, et la bonne nouvelle est que les neuf malades sont tous déclarés guéris et déjà sortis de l’hôpital. »
Le plan de défense sanitaire établi permet aujourd’hui de minimiser la propagation de la variole du singe dans le pays, affirme le médecin : « Si jamais, dans la famille ou dans son entourage, il y a quelqu’un qui fait la fièvre et qui prend des boutons sur le corps, il faut l’amener rapidement dans un centre de santé le plus proche. Pour la prise en charge au niveau du centre, elle est gratuite. »
Sur le terrain, le ministère de la Santé et l’Institut Pasteur de Bangui poursuivent les campagnes de sensibilisations. « C’est comme on le faisait pour le Covid. Il faut se laver les mains tout le temps avant de se toucher les yeux ou de se toucher la bouche, on ne sait jamais. Si vous avez des gels hydroalcooliques, vous pouvez vous nettoyer les mains après avoir salué quelqu’un », précise Pierre Somsé, ministre de la Santé de Centrafrique.
Rfi