Aux États-Unis, c’est demain le 10 septembre qu’a lieu le débat entre Donald Trump et Kamala Harris. Premier face à face de cette campagne présidentielle entre les deux candidats à un peu moins de deux mois de l’élection. Un débat pour lequel les deux camps se préparent depuis des semaines.
Le débat du 10 septembre sera l’un des moments les plus décisifs de la campagne présidentielle aux États-Unis et chacun des deux camps a sa façon de s’y préparer.
Du côté de Donald Trump, c’est sous forme de « réunions politiques ». Pas question de parler de préparation débat dans l’entourage du Républicain. L’ancien président s’assoit autour d’une table avec ses conseillers qui lui posent des questions ou lui rappellent le bilan de son mandat à la Maison-Blanche.
Les conseillers de Donald Trump espèrent qu’il s’en tiendra aux questions politiques sans tomber dans les sorties misogynes, racistes ou les longues réponses sans queue ni tête. Ils veulent absolument éviter l’image d’un Donald Trump trop agressif et chaotique.
Une méthode différente pour Kamala Harris
Dans le camp de Kamala Harris, la préparation est plus studieuse. Elle se passe dans un hôtel où l’équipe de la démocrate a installé une réplique du studio où doit avoir lieu le débat et l’un de ses conseillers joue même le rôle de Donald Trump.
La Vice-Présidente n’a pas eu à débattre de son bilan ou de ses politiques depuis sa candidature pour les primaires démocrates il y a plus de quatre ans. Son équipe espère qu’elle sera capable de bien définir son programme et de marquer des points contre Donald Trump dans une course qui reste encore très serrée.
Les deux candidats au coude-à-coude dans les sondages
À deux jours de leur duel télévisé, Kamala Harris et Donald Trump demeurent au coude-à-coude dans de nouveaux sondages diffusés dimanche 8 septembre, rendant toujours aussi indécise l’élection présidentielle américaine du 5 novembre. Le milliardaire républicain, qui se présente comme le champion d’Américains déclassés et victimes de l’inflation, reste en mesure de redevenir président des États-Unis en janvier 2025, malgré ses ennuis judiciaires et le chaos qui avait entouré son départ de la Maison-Blanche en 2021.
De son côté, Kamala Harris, qui a remobilisé le camp démocrate après son entrée en campagne tardive pour remplacer Joe Biden, est aussi en mesure de l’emporter à en croire ces sondages. Au niveau national, Donald Trump, 78 ans, devance d’un seul point la vice-présidente des États-Unis (48 % contre 47), selon une étude New York Times/Siena College réalisée du 3 au 6 septembre, un écart trop serré pour dresser une tendance.
Rfi