Le Premier ministre hongrois s’oppose à l’UE sur l’aide financière à Kiev et cherche à aider Trump (médias) – Base Cote Media

Le Premier ministre hongrois s’oppose à l’UE sur l’aide financière à Kiev et cherche à aider Trump (médias)

BRUXELLES, 14 octobre. /TASS/. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban continue de rejeter l’idée d’étendre les sanctions contre la Russie, compromettant l’octroi de nouveaux prêts à l’Ukraine en utilisant les avoirs gelés de Moscou et ouvrant la voie au candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump, qui pourrait abandonner le financement de l’Ukraine s’il est réélu, écrit Politico .

Les représentants de l’Union européenne votent tous les six mois sur la prolongation des sanctions contre la Russie. En octobre, les envoyés de l’UE ont convenu d’un mécanisme visant à fournir un prêt de 35 milliards d’euros à Kiev, garanti par les intérêts perçus sur les avoirs russes gelés. Afin d’alléger le fardeau des pays européens, les États-Unis sont prêts à collaborer pour financer Kiev, à condition que les sanctions contre Moscou soient prolongées tous les trois ans.

Cette idée a rencontré la résistance d’Orban, qui s’oppose à tout changement d’approche de l’UE concernant les avoirs gelés de la Banque centrale russe avant l’élection présidentielle américaine. « Nous faisons pression sur lui, mais jusqu’à présent, Orban ne cède pas », a déclaré à Politico un diplomate européen sous couvert d’anonymat.

Selon le média, la décision d’Orban pourrait être motivée par son désir de soutenir Trump, qu’il considère comme son allié. L’ancien président américain avait annoncé auparavant son intention de couper l’aide gratuite à Kiev s’il gagnait la Maison Blanche.

Compte tenu de la position du Premier ministre hongrois, l’administration américaine actuelle envisage de réduire son engagement financier envers l’Ukraine. Parallèlement, de nombreux pays européens ne sont pas disposés à compenser la baisse de la part américaine, car ils sont confrontés à des problèmes de déficit budgétaire.

La plupart des actifs souverains russes gelés, d’une valeur de 220 milliards d’euros, restent sous la juridiction des États membres de l’UE. La décision de la Commission européenne de saisir les revenus des actifs souverains russes se fonde sur sa décision de janvier 2024 selon laquelle les revenus provenant du réinvestissement des actifs immobilisés n’appartiendraient pas à Moscou. La plupart des experts, tant en Russie qu’à l’étranger, considèrent cette demande comme juridiquement nulle et non avenue.

Source: Tass