Guinée : Vers la réparation des victimes de violations graves des droits humains – Base Cote Media

Guinée : Vers la réparation des victimes de violations graves des droits humains

Le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, à travers sa Direction Nationale de la Réconciliation et de la Solidarité, avec ses partenaires tels que le Global Survivors Fund (GSF) et l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme (OGDH) organise à Conakry les 04 et 05 décembre 2024 un atelier de dialogue de haut niveau sur la loi et le décret relatifs au droit à la réparation pour les victimes de violations graves des droits de l’Homme.

Cet atelier a regroupé une quarantaine d’acteurs venus des structures impliquées dans la lutte contre les violations des Droits de l’Homme. Il marque une étape cruciale dans la quête de justice et de réparation en Guinée.

À l’issue des deux jours de travaux, une feuille de route sera élaborée pour accélérer l’adoption de la loi et de son décret d’application, en cohérence avec la stratégie nationale de réconciliation. Ce processus témoigne de la volonté des autorités et de la société civile de tourner la page des injustices passées tout en construisant un avenir fondé sur la reconnaissance des droits des victimes et le respect de la dignité humaine.

<< Cet atelier qui traite des questions de réparation , notamment dans son volet réparation administrative a un lien étroit avec les recommandations des assises nationales parce que tout simplement les assises nationale concours à construire les bases d’une réconciliation et d’une cohésion sociale en république de guinée , alors il est indispensable de passe par des réparations parce qu’ on est tous conscient que l’histoire de notre pays est quand même marqué par des faits historiques qui ne sont pas forcément reluisante par endroit , alors il y’a eu des violations des droits humains , il y a eu assez de victime , alors pour parvenir à une réconciliation nationale et une cohésion nationale renforcée il faut absolument procéder à des réparations>> a souligné Souleymane Cissoko, directeur National de la Réconciliation et de la Solidarité au Ministère de la Justice.

Hassane Housseine