Conakry : Les parents des victimes du Camp Boiro ont commémoré ce jeudi, 25 janvier 2018 le 47ème anniversaire de la de nuit des pendus de Guinée. Objectif de cette commémoration est de rappeler à la nation guinéenne cette mémoire collective et le devoir de mémoire pour qu’il n’y ait plus jamais ça en Guinée.
Ces victimes sont entre autres : Barry Ibrahima dit barry 3, leaders du mouvement socialiste africain, pro indépendance secrétaire d’Etat ; Balde Ousmane ministre des finances gouverneur de la banque centrale, co_ signataire du franc guinéen en 1960; Magassouba Moriba ministre de l’éducation, maire de kankan, et en fin Keita Kara de Soufiane, commissaire de police.
Très tôt le matin, les parents des victimes tous habillés en the-sort rouge, se sont donnés rendez-vous au pont du 8 novembre scandant le slogan « plus jamais ça en Guinée »
« Il y’a 47 ans nous nous battons sans répit pour que la justice ; la réhabilitation et la garantie de la non répétition soit obtenues dans notre pays si dramatiquement meurtri par des exactions et tueries commises au nom de l’Etat depuis l’indépendance de notre pays, à différentes époque de son histoire» dénonce le président de l’association des parents des victimes du Camp Boiro, Mohamed Lamine Camara.
Selon lui, la Guinée piégée par des silences coupables et des non-dits. Bien pire des insultes, des déclarations mensongères, des tentatives hebdomadaires de falsification de l’histoire par le mensonge portant gravement atteinte à la dignité des illustrés disparus et de leurs familles continuent d’être proférées par certains thuriféraires non convertis du régime du sinistre Sékou Touré.
Pour lui,le régime de Sékou Touré était un mélange de mégalomanie et de mépris profond de l’être humain «Ceci explique l’élimination sommaire de guinéens avec de la parodie de tribunaux illégitimes et illégaux pour procéder à des exécution massives. Pendant plus d’un quart siècle de règne absolu le PDG de Sekou Tour détruisit systématique tout détenteur d’un potentiel pour s’enrichir, d’éduquer ou participer à la gestion du pays» a ajouté le président de l’association des parents des victimes du Camp Boiro.
Pour finir, Mohamed lamine Camara a lancé un appel à tous les guinéens et les personnes adeptes du respect des droits humains vivant en Guinée ou à l’étranger, à communier avec eux, par des prières ou par leur présence physique.
Mariama Conté