Un mal ne vient jamais seul, dit l’adage. Suite au choc qu’il a subi dernièrement au Tchad, la prothèse placée dans le fémur de Monsieur Alpha Condé a pris un coup dur. Bien que le champion du RPG résiste aux douleurs depuis deux jours, le commun des mortels peut se rendre à l’évidence des confidences de mes sources à travers l’accentuation de sa claudication.
Il est prévu d’ailleurs qu’il effectue dans les prochains jours un voyage d’ordre medical. Quitte à savoir si ce sera avant ou après les manifestations programmées par l’Opposition.
Toujours est-il qu’après sa rencontre, ce vendredi 12 août 2016, avec des jeunes dans la Commune de Kaloum, Monsieur Alpha Condé a présidé au Palais Sèkhoutouréya une réunion de sécurité avec la hiérarchie militaire.
Une réunion convoquée pour mettre l’armée en alerte maximale, à compter du lundi 15 août 2016, pour dit-on préparer le renfort en cas de débordement des forces de maintien d’ordre à la faveur des manifestations politiques.
Nos sources persistent et signent qu’il est programmé de tout mettre en oeuvre, y compris le confinement des leaders, pour empêcher la réussite des manifestations projetées par l’Opposition.
Tout cela se passe au moment où le fils de notre hyper Professeur National, Mohamed Alpha Condé, a maille à partir avec la justice française pour cause de bien mal acquis.
L’affaire est à l’étape des enquêtes, après que l’unique héritier de Monsieur Alpha Condé ait flagramment et publiquement dépensé plusieurs milliers d’euros à l’occasion d’une cérémonie dont il était le parrain dans un quartier huppé de Paris.
Des organisations non gouvernementales s’en sont servies pour attirer des ennuis au Prince héritier du Professeur dont le diplôme n’est justifiable dans aucune université à travers le monde entier.
Nous mettrons à profit notre séjour parisien pour suivre le dénouement de cette affaire rocambolesque, tant et si bien que le revenu mensuel déclaré de Mohamed Alpha Condé en tant que Conseiller à la Présidence (800 euros), ne lui permet point de s’offrir le niveau de vie qu’on lui reconnait dernièrement en France. Nous y reviendrons.
Mandian SIDIBE, Journaliste, depuis Paris
Contact: +33 7 53 61 31 87