Le phénomène de viol sur des mineurs prend de l’ampleur dans la commune urbaine et dans les communes rurales de Mamou.
Des hommes mariés à plusieurs épouses font partis dans la danse.
Au cours de ces deux(2) dernières semaines deux cas de viols ont été enregistré dans la commune urbaine et dans la sous-préfecture de Porédaka.
Le premier cas, c’est une fille de 6 ans, qui a été kidnappée le lundi 09 avril 2018 aux environs de 8 heures au quartier Poudrière, puis retrouvé ce mardi 10 avril 2018, après avoir été violée.
Sur les circonstances de sa disparition, sa maman indique qu’elle a laissé sa fille auprès de sa tante tout près du cinéma poudrière d’où elle fut emportée par un taxi moto.
Retrouvée 24 heures après sa disparition, la fille présentait des blessures au niveau de son cou.
Ainsi la direction préfectorale de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance; la direction de l’office de protection genre enfance et mœurs(OPROGEM) ont conduit la fillette à l’hôpital régional de Mamou pour des soins.
Le second cas de viol a été signalé dans la sous-préfecture de Porédaka. Là, c’est un enseignant en langue arabe et prédicateur dans la localité qui est accusé d’avoir violé une de ses élèves qui est la jeune sœur de l’une de ses épouses.
Selon certains témoignages, Oustaz Ibrahima Diogo n’est pas à sa première fois. Il avait été chassé pour pratique d’adultère dans le district de Poukou dans la sous-préfecture de Gongoret où il donnait des cours.
Après les multiples démarches de certains sages, le mis en cause a été conduit à la maison d’arrêt de Mamou dans l’attente de son jugement au tpi de ladite ville.
A rappeler que pour le premier cas de viol le fautif court toujours dans la nature.
Alpha Sylla
