Les journalistes de la Radio Bonheur fm sise à Soumabossia dans la commune de Ratoma, ne conjuguent pas les mêmes verbes que la direction de ladite station. Ils sont en grève depuis le 16 avril 2018 à cause de l’amélioration de leurs conditions de vie.
Après plusieurs jours sans travail, les journalistes et techniciens de la Radio Bonheur fm ont finalement décidé de briser le silence sur la situation qui paraît être dure pour eux.
Une grève dont les grondeurs ne semble pas reculé tant que leurs points de revendications ne soient prises en compte. Pour Mamadou Samba Sow porte – parole des grévistes, c’est après plusieurs constats sur leurs conditions de vie, qu’ils ont décidé de déclencher ce mouvement. << Après constat, sur nos conditions de vie de travail très difficile au sein de cette Radio, que nous avons décidé de partir en grève. Après six ans d’exercices, nous avons adressé un courrier au DG le 20 Mars 2018 enfin de discuter un certain nombre de points notamment celui de l’augmentation de nos salaires. Cette lettre est restée dans son bureau jusqu’au 04 Avril, il n’y a pas eu de réponse. A l’issue de cela, nous nous sommes retrouvés pour tirer les leçons. Après, nous avons adressé au même DG un préavis de grève qui a débuté le 04 Avril et qui a pris fin le 14 du même moi toujours pas de réponse. On nous disait qu’ils ne peuvent pas recevoir tout le monde alors nous avions choisi 3 personnes pour nous représenter, toujours rien.
Alors la situation est restée comme ça et le 16 Avril, nous avons déclenché notre mot d’ordre de grève nous sommes venus sans travailler l’espoir qu’il allait chercher à nous rencontrer, mais en vain. Finalement les sages ont fait leur médiation qui n’a pas porté fruit et nous avons décidé de communiquer et que nous avions voulue gérer la situation à l’interne>>
Pour l’heure, aucune issue ne semble être trouvée, car la direction ne veut pas céder à une pression des journalistes, elle décide de remplacer ou licencier les grévistes ou bloquer leurs salaires. Mais malgré ces menaces, les journalistes promettent de poursuivre cette grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
Mohamed Lamine Kaba