Mawa Kourouma c’est son nom, nous a confié qu’elle a débuté son activité par la commercialisation du fonio vers les Républiques du Mali et du Burkina Faso, avec d’autres femmes de ces pays bien sûr.
C’est après l’interdiction de l’exportation des produits céréaliers par le gouvernement guinéen qu’elle a rompu ce contrat pour se consacrer finalement à la culture du fonio.
Cette année, dit-elle, j’ai mis en valeur douze hectares de fonio et distribuer sept cent vingt litre d’herbicides aux paysans dans vingt villages des sous-préfectures de Damaro et Linko.
« Au moment même de cet entretien, j’ai à bord d’un bateau à destination des Etats- Unis d’Amérique, douze tonnes de fonio net en sachets, une tonne de manioc en poudre, une tonne de poudre de maïs, une tonne poudre de néré et une demi tonne de Sézanne », a-t-elle cité.
C’est ainsi, le Directeur Préfectoral de l’Agriculture de Kérouané, Youssouf Soumah s’est dit avoir repéré la brave femme, Mawa Kourouma à l’occasion des préparatifs pour la journée nationale du paysan célébrée tout recensement à N’Zérékoré et surtout qu’elle fait la promotion des cultures dites cultures phares.
Enfin, Madame Mawa nous a fait comprendre qu’elle est loin de satisfaire son ambition de voir la Guinée parvenir un jour à l’autosuffisance alimentaire. D’où son appel au gouvernement et aux partenaires pour un soutien financier.
Paul Kamano
