Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne que la Capitale Conakry est devenue de plus en plus un dépotoir d’ordures pire en ce mois de saison de grande pluie.
Pour preuve, il suffit de faire un tour au bord des routes, caniveaux et autres endroits publics. Votre regard sera sans nul doute axé sur des tas d’immondices qui parfois dégagent des odeurs.
Tels est le cas de Yimbaya (Matoto), Bonfi corniche (Matam), où des ordures bloquent le passage des véhicules et autres engins roulant.
Face à cette situation qui devient de plus en plus inquiétante dans la Capitale, la reporter du site bcmedia.org a rencontré quelques citoyens qui ont proposé une solution de sortie de crise d’insalubrité.
Daouda Sylla, citoyen du quartier Bonfi estime que la question de propreté est une question de toutes et de tous : « La Guinée étant un pays pauvre, mais bien réfléchi, devant une bonne volonté de toutes et de tous. L’une des plus petites capitales comme Conakry ne devrait pas être sale si en premier lieu l’État Guinéen le voulait.
La meilleure façon pour l’État Guinéen de lutter contre la saleté est d’abord d’accepter qu’il ait des entreprises spécialisées dans la transformation des ordures en un autre produit comme engrais, mais tout en luttant contre l’utilisation des emballages plastiques car c’est un article très fort et puissant dans dégradation de l’enivrement. Que l’État s’engage régulièrement dans la vérification de l’utilisation de poubelles installées obligatoirement dans chaque famille.
Pour Moussa Sylla, citoyen de Conakry la gestion des ordures sont devenue un grand fléau pour la population, «la gestion des ordures est devenue un grand fléau pour la population et à l’État suite à l’incivisme incessant de la population malgré cela l’État continue à multiplier des maigres moyens pour bannir ce fléau.
Mais en vain, il n’arrive pas à trouver des solutions adéquates face à ces sérieux problèmes qui assaillent la population Guinéenne surtout celle de la Capitale. La population doit être consciente et avoir un esprit citoyen vis à vis des ordures puisque jeter les ordures ménagers ou quoi d’autres dans les rues, dans les espaces publics ne sont pas actions citoyenne. Quant à l’État, il doit faire en premier lieu une étude relative aux différentes ordures utilisées par sa population.
Deuxièmement, il doit mettre des grosses sommes à la disposition des acteurs qui méritent la gestion de ces ordures tel que les PME…..il doit également construire des unités de transformation des ordures, Installer les poubelles publiques même dans différents ménage du pays, Coopérer avec les pays qui sont mieux avancés par rapport à nous en matière de gestion des ordures et en fin l’État doit conscientiser et sensibiliser sa population de cet état de faire», a-t-il précisé.
Mariame Conté