Le secrétaire général du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique, Sékou Sanfina Diakité a présidé lundi, 09 juillet 2018 à Conakry, l’ouverture des travaux de la réunion préparatoire de la 9ème session extraordinaire du conseil des ministres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie(OMVG)..
Cette rencontre de 5 jours qui a connu la participation des délégations de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Sénégal et du Haut-commissariat vise notamment à mettre le point sur l’état d’avancement du projet énergie en vue du démarrage physique des travaux sur le terrain.
Le secrétaire général du ministère de l’Energie et de l’hydraulique, Sékou Sanfina Diakité a indiqué que, compte tenu de leur volonté commune de coopération et d’intégration pour la mise en valeur des ressources en eau des bassins qu’ils partagent, ils parviendront, au cours de cette 9ème Session Extraordinaire du Conseil des ministres, à des résultats concrets permettant l’atteinte des objectifs assignés à l’OMVG par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres.
« Les progrès enregistrés par notre Organisation, depuis l’année 2016, sont évocateurs dans la mise en œuvre de ses Programmes et Projets tout particulièrement le projet énergie. L’OMVG démontre notre capacité à aplanir les obstacles, transcender les difficultés pour mieux garantir l’avenir de la Coopération et de l’Intégration substratums de l’émergence économique des Etats membres de l’Organisation », a rappelé le secrétaire général.
Dans son intervention, le Haut-commissaire, Lansana Fofana a informé les participants que son institution et l’OMVG ont enregistré des avancées significatives concernant la mise en œuvre du barrage de Sambangalou suite à la décision conjointe des ministres en charge de l’OMVG, le 20 mars 2018, autorisant le Haut-commissariat à négocier et à signer un contrat avec certains groupements d’entreprises.
Selon lui, le contrat a été signé le 08 avril 2018 pour un coût de 380 639 539 euros avec un délai de réalisation de quarante-deux (42) mois, et le financement dit-il, est à rechercher à la fois par les groupements et l’OMVG.
Alpha Oumar Kéïta