Malgré la grève lancée à Mamou il y a de cela trois (3) semaines, par la société civile et le syndicat, les activités ont repris ce mardi 31 juillet 2018.
De la rue commerciale à la route nationale numéro 1, tous se passent bien. Les boutiques et magasins sont ouverts. Les chauffeurs des véhicules de transport en commun attendent leur tour aux seins des trois (3) gares routières de la ville carrefour. Les vulgarisateurs, les gargotières et les marchands ambulants eux aussi vaquent à leurs affaires. Les taxi moto se rivalisent dans le transport des passagers qui vont et viennent dans les quartiers périphériques mais avec un prix presque doublé.
Les piétons aussi ont remplis les différents axes routiers dont certains par manque d’argent.
Par ailleurs, certains citoyens sont assis dans des bars café, entrain de tiré les leçons de la grève passée.
Pour Mamadou Korko Barry, enseignant à la retraite, les citoyens sont fatigués de la grève. Ce ne pas parce qu’ils ne veulent pas accompagner les syndicalistes mais leurs revenu ne les permettent pas de chômer.
Qu’à Mamou il y a certaines personnes qui ne gagnent leur pain quand sortant chaque jour.
A noter que cette grève de 21 jours n’a été qu’une perte pour les populations de Mamou sachant que chacun avait un programme avant qu’elle ne soit organisée et surtout du fait que le prix du litre du carburant à la pompe est reste le même.
Alpha Sylla