La campagne agricole 2017-2018 à Guéckédou est confronté à une profonde perturbation du régime pluviométrique. En tous, si la tendance n’est pas inversée durant les mois qui suivent, les rendements pourraient être en dessous des résultats escomptés.
A propos, le directeur préfectoral de l’agriculture de Guéckédou, Sakou Damou s’inquiète de cet état de fait.
Pour rappel, au mois de mars dernier, qui connaît d’intenses activités en termes de culture maraichère, la quantité de pluie tombée a été telle que le développement des cultures a été négativement impacté au point que les paysans intéressés par cette activité ont vus leurs efforts aller à l’eau.
De même, le riz et le mais cultivés en contre saison n’ont pas été aussi épargné du sort.
A présent, en ce mois d’août qui est consacré à une activité principale qui est le repiquage du riz, les pluies se font si raréfiées qu’on a l’impression de se voir en début de la saison sèche.
Face à cet état de fait et incapable de réagir autrement, le regard est désormais tourné vers le créateur afin de sauver la préfecture de Guéckédou en vue de sauver cette campagne agricole 2017-2018.
A signaler que pour ladite campagne, les producteurs ont bénéficié de la part de l’Etat, une assistance de 54 tonnes de semences de riz à haut rendement. Au titre de l’initiative présidentielle, 3959 plants de cafés, 2228 de cacaos Mercedes et 3189 palmiers de palmiers à huile soit au total 11.159 plants ont été injectées dans le cadre de la promotion des cultures de rente.
F. Kamano