A l’instar des autres musulmans du monde, la Guinée a célébré ce mardi, 21 août 2018 la fête de Tabaski ou ‘’l’Aïd El Kebir’’.
Dans la commune de Ratoma plus précisément à la mosquée Turque de Bambéto, de nombreux fidèles musulmans, ont accompli leurs devoirs religieux.. Parmi ces musulmans, on note la présence de l’ambassadeur de la paix, El hadji Dieriba Diaby.
Dans son sermon, l’imam Ratibe Chieck Taliby Sow, a appelé les guinéens à la paix, à l’union et à l’entraide.
« Je demande aux guinéens de cultiver la paix entre eux, à se pardonner et renforcer l’unité nationale. Aucun développement n’est possible sans la paix. Donc, je vous exhorte chers frères musulmans d’œuvrer dans ce sens afin de souder la paix entre tous les guinéens ».
Il ajoute. « Je vous demande aussi l’entraide entre vous. Ceux qui ont les moyens, doivent aider les pauvres à vivre heureux, surtout ce grand jour de la fête de Tabaski », a réitéré l’imam Chieck Taliby SOW.
Ce sermon de l’imam a été très bien apprécié par El Hadji Dieriba Diaby, ambassadeur de la paix et fondateur de la Fondation El hadji Dieriba Diaby pour Humanitaire et l’Assistance Sociale.
« Nous avons tous écouté la prêche de l’imam qui a dirigé la prière. C’est un message qui est clair, il parle de l’amour entre les guinéens, le partage entre les guinéens, la solidarité entre les guinéens et le respect entre les guinéens. Et tous les guinéens doivent comprendre qu’il nous faut la paix sans laquelle, notre pays ne pourra pas avancer », explique l’ambassadeur de la paix.
Il a en outre fustigé le comportement des commerçants guinéens.
« On appelle cette fête, la fête de moutons. Est-ce que tous les guinéens qui ont le devoir de faire le mouton comme sacrifice aujourd’hui, ont pu avoir, non, tellement que nous sommes devenus des autres musulmans. Les prix ont été triplés, parce que chaque année on dit, l’année passée était mieux que cette année. Et cette année a une particularité, car les moutons de cette année qui étaient vendus à 800 000 FG, ils sont vendus à 1800 000 francs guinéens. Les bœufs qui étaient vendus à deux millions de francs guinéens, sont actuellement à trois millions et quelques. Est-ce que la faute au gouvernement qui n’arrive pas à subventionner les commerçants, ou bien c’est la mauvaise foi de ces commerçants pour appauvrir les musulmans guinéens. Aujourd’hui, c’est un jour de pardon, un jour de sacrifice. Le sacrifice, chacun peut le faire, qu’il soit pauvre ou riche. Mais si l’Etat ou les commerçant décident de faire souffrir la population, je me demande où nous allons, nous les guinéens », a regretté Dieriba Diaby.
A signaler que cette fête n’a pas connu beaucoup d’engouements, contrairement aux autres fêtes musulmanes.
Mohamed Lamine Kaba