Depuis le début de l’année scolaire 2017-2018, un bras de fer règne entre le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) et le Gouvernement à cause de l’amélioration des conditions de vie des enseignants comme salaire de base 8.000.000 GNF.
Ce différent a fait que le SLECG dirigé par Aboubacar Soumah avait déclenché le 03 octobre 2017 une grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national.
Depuis un certain temps, rien ne va plus entre ces deux entités.
Cela, s’est matérialise par l’ouverture des classes programmée le 03 octobre 2018 par les autorités de l’éducation et qui n’a pas été suivie par l’ensemble des écoles suite à la non reprise effective annoncée par le syndicat du SLECG qui à son tour ignoré cette rentrée du Gouvernement.
Ce lundi, 08 octobre, la plupart des écoles de la capitale est resté fermée suite à l’appel du SLECG à l’endroit des parents d’élèves de garder leurs enfants à la maison.
Ces écoles visitées, à savoir : le lycée de Bonfi dans la commune de Matam et le lycée Ahmed Sékou Touré de l’aviation, pas eu de cours.
Dans ces écoles, aucune trace d’élèves n’est visible. A Bonfi, le proviseur a fait savoir que c’est la faute aux parents d’élèves qui ont préféré garder leurs enfants à la maison.
«Nous nous accusons les parents d’élèves. L’ouverture était le 03 et le retard aura une répercussion sur la formation des élèves. Nous invitons les parents d’élèves à laisser leurs enfants à venir suivre les cours. Il y a un couloir de négociation qui est ouvert entre le SLECG et le Gouvernement, mais cela ne doit pas empêcher les élèves de venir suivre leurs cours. Par ce que c’est le problème des enseignants et pas les élèves », a indiqué le proviseur du lycée de Bonfi.
Au Lycée Ahmed Sékou Touré, quels que enseignants sont présents, mais pas d’élèves.
Interrogé, Mohamed Diaby, professeur de Philosophie a dit que depuis 07h 30’ des enseignants sont présents.
« Nous sommes là, certains élèves sont présents sans tenue tout juste voir l’atmosphère qui règne autour cette rentrée scolaire.
« J’accuse mes camarades qui sont restés à la maison puisque les enseignants sont arrivés. Au Gouvernement, je leur demande de revoir la situation de nos formateurs », a laissé entendre Malick Touré, élève de la Terminale Sciences Sociales.
Mariame Conté et Hawa Diaouné
