Le Réseau des ONG pour le Civisme, l’Intégration Africaine et la Démocratie (ROCIAD) a au cours d’une rencontre tenue ce mardi, rencontré les journalistes à la maison de la presse .Dans la perspective d’échanger avec les hommes des médias au tour des reformes de l’Union Africaine notamment sur la zone de libre-échange.
Le président du ROCIAD Abass Diabaté conférencier « Le réseau des ONG pour civisme, l’intégration et la démocratie a tenu à organiser ce point de presse pour partager l’information avec nos amis de la presse sur l’accord de zone libre échange continental qui est déjà signé par 44 pays Africains sur 55.
Dont l’objectif est d’amener les pays Africains à parler d’une seule voix sur les questions d’économie et de développement pour le bien-être de tous les citoyens.
Nous avons constaté qu’en Guinée, le débat n’est pas du tout soulevé, nous voulons soulever le débat en Guinée étendre à d’autres pays pour que le citoyen qui est l’objectif principal des gouvernants puisse s’en approprier et aussi apporter ces avis, critiques pour améliorer le contenu.
Ces citoyens, il s’agit des acteurs du secteur privé parce qu’ils sont concernés mais aussi, il s’agit des intellectuels qui font vendre les services sur le continent
- Diabaté « La vulnérabilité des pays Africains est due entre autre au faible taux de commerce intra-africain, l’insuffisance de la solidarité économique à peine 16% contre près 80% intra-européen, le niveau d’infrastructure socioéconomique de base, le faible taux d’industrialisation et la fuite des ressources notamment humains. Pourtant, l’Afrique a des atouts qu’elle peut utiliser pour tirer sa part de gain et profit pour le développement durable et inclusif .Son premier atout est la solidarité d’action et son unité dans sa politique extérieure ( 1,2 milliard de consommateurs en 2016 potentielle ressource naturelle ) d’où la volonté d’Union Africaine à créer cet ensemble économique africain par Accord sur la zone de libre-échange continental »
« L’élaboration et la signature de cet accord par 44 pays africains est une étape importante franchie vers le développement endogène, la diversification et la multiplication de la chaine de valeur ajoutée en Afrique. C’est un pas qui doit être salué et soutenu, car même s’il ne répondra pas à lui seul aux vraies questions des économies africaines que sont l’industrialisation, la diversité économique et le taux d’échange, il faut vraiment espérer qu’il contribuera ,à orienter les débats autour de ces sujets et à inciter les leaders politiques ,le secteur privé et les acteurs de la société civile à prendre les initiatives dans ce sens. Cet ensemble permettra de réaliser une économie d’échelle qui permet au secteur privé d’être compétitif avec l’augmentation du rendement du à l’économie d’échelle ».
Mr-Diabaté « Dans les mois et les jours qui suivent, nous allons organisations d’autres conférences de la société civile, nous allons nous intéresser aux Université, c’est une cible importante, les étudiants le milieu scientifique pour que ils puissent s’en approprier et participent aux débats. Donc, il faut faire participés les étudiants pour que même les étudiants puissent développer les thèmes là-dessus ».
Ibrahima Camara