En Californie, le dernier bilan fait état de 50 morts, dont 48 ont péri dans le feu « Camp Fire » au nord de Sacramento. Elles ont toutes été tuées dans la ville de Paradise, détruite par l’incendie qui continue par ailleurs de ravager l’Etat. Le feu n’est contenu qu’à 35% par les pompiers.
Dans les cendres de la ville de Paradise, les équipes de recherches ont été renforcées pour passer les décombres au peigne fin. Près de 200 personnes manquent toujours à l’appel et, chaque jour, les médecins légistes découvrent de nouveaux restes humains, des personnes mortes dans leur maison ou dans leur fuite.
Deux morgues ont été installées à Paradise avec des moyens d’analyses ADN mais l’état de ces victimes, souvent réduites à des fragments d’os par le brasier, rend leur identification très difficile.
Le plus meurtrier de l’histoire californienne
Dans le même temps, le feu « Camp Fire » n’est toujours pas maitrisé. Plus de 5 000 pompiers sont mobilisés pour éteindre ce gigantesque incendie déjà classé comme le plus destructeur et le plus meurtrier de l’histoire de la Californie. 52 000 hectares et presque 10 000 structures et habitations sont partis en fumée.
Une épaisse fumée blanche recouvre toujours une zone de 300 km au sud jusqu’à San Francisco, où une alerte rouge sur la qualité de l’air est toujours en vigueur.
En revanche, la situation s’améliore un peu plus au sud sur le front du « Woolsey Fire » qui menaçait Malibu près de Los Angeles. Certains des 250 000 habitants évacués ont été autorisés à regagner leurs domiciles.
rfi