Guinée : le procès contre la journaliste et activiste des Droits de femmes, Moussa Yéro Bah renvoyé au 22 décembre prochain – Base Cote Media

Guinée : le procès contre la journaliste et activiste des Droits de femmes, Moussa Yéro Bah renvoyé au 22 décembre prochain

Le juge du Tribunal de Première Instance (TPI), de Dixinn, Thierno Souleymane Barry a renvoyé le procès contre  la  journaliste et activiste des Droits de femmes  Moussa Yéro Bah au 22 décembre prochain.

Elle est poursuivie pour  diffamation par la voie de presse dans l’émission « Grande Guelle » par le citoyen Mamadou Oury Baldé l’oncle de Diaraye. Qui accuse son oncle d’être l’auteur de sa grossesse.

Pour un premier, la fille était incarcérée par son oncle « tuteur »  alors qu’elle était en grossesse.

Il faut  noter que d’après les articles 108, 109 et 110 que la cour constitutionnelle a rendu un arrêt dans lequel elle a estimé que ces articles n’étaient pas contraires à la constitution. La partie de la défense a opposé cette exception d’inconstitutionnalité, en demandant de renvoyer le dossier et le juge Thierno Souleymane Barry a finalement décidé de renvoyer le dossier le 22 décembre 2018 dans la salle d’audience dans la commune de Ratoma.

Selon Me Salifou Béavogui, avocat de Moussa Yero Bah, estime que sa cliente n’a fait que manifester son opinion, exercé son droit de  journaliste. « Nous avons constaté que les articles 108, 109 et 110 de la constitution étaient plutôt de la loi sur la liberté de la presse, était contraire à la constitution. Nous avons opposé cette exception d’inconstitutionnalité pour faire avancer le droit dans notre pays. La cour constitutionnelle a rendu un arrêt dans lequel elle a estimé que ces articles n’étaient pas contraires à la constitution peu importe c’est un arrêt qui est … de recoure.

Pour suivant Me Béavogui a ajouté que l’affaire a été appelée ce matin et il y a eu une nouvelle constitution d’un confrère qui vient à renfort et les deux confrères qui sont avec moi ils n’étaient pas  au ben  du dossier notamment ce qui concerne l’arrêt de la cour constitutionnelle c’était à bon droit de demander de renvoie de l’affaire pour mieux comprendre le dossier, étudier les pièces du dossier et pour s’entretenir avec notre cliente avant qu’on ne commence le fond. Nous avons demandé le renvoi pour ce motif.  La sérénité est de  mise, au fond nous avons toutes les arguments contrairement ce que j’ai entendu parler de l’avocat …, tout ça est négatif. Toutes ces preuves seront produites matériellement  le moment venu devant le tribunal ».

Pour sa part Me Pépé Antoine Lama l’avocat de Mamadou Oury Baldé  rappelle que après que  la cour est rendue son arrêt, toutes les partis ont été invités à venir recevoir notification de cette décision. « La cour par voie  administrative a transmis la décision au tribunal. Je ne vois pas l’intérêt d’un renvoi pour ditons consulter l’arrêt rendu par la cour. Ou on est besoin de rappeler ici que les arrêts de la cour constitutionnelle sont insusceptibles de votre recours. Quel est l’intérêt pour la défense de sollicité un renvoi pour consulter cette décision ? Elle a été débouté on ne peut que admet que les débats soit engagé au font. Nous qualifions se comportement de purement dilatoire c’est une fuite en avant, ça toujours été la stratégie de la défense pour empêcher que le font de ce dossier soit abordé ».

Mariame Conté