L’année 2018 s’en va avec de nombreux événements sociopolitiques qui ont marqué les esprits tout au long pratiquement les crises qui paralysent la vie politique du pays et surtout le système éducatif guinéen depuis février 2018.
Déclenchée le 12 février, avec pour cause amélioration des conditions de vie des enseignants, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (LECG) s’est fixé comme mot ‘’ les 08 millions de GNF’’.
A la tête de ce mouvement, camarade Aboubacar Soumah qui a paralysé l’année scolaire 2017-2018.
Cette corporation a mis pression sur le gouvernement en obtenant dans un bref délai, les 40% prévus par le gouvernement de Mamady Youla.
A la rentrée scolaire, 2018-2019, le syndicat de l’éducation est resté catégorique sur sa plateforme revendicative. Ce qui va amener le gouvernement à geler les satires des enseignants grévistes.
De nos jours, le gouvernement veut opter pour la radiation des enseignants qui refuseraient d’aller en classe.
Sur le plan politique, le non-respect de l’accord du 12 octobre par le RPG AEC et l’UFDG principalement, d’autres formations politiques comme le BL de Faya Milimono, le PEDN et l’UFR embarquée plus tard à bord du navire des mécontents, ne cessent de protester et de mener des actions contre le contenu du point 2 de cet accord, qui confère aux partis politiques la possibilité de nommer des chefs de quartier.
Les tensions sociopolitiques que connaît la Guinée depuis le mois de février dernier ne cessent de s’amplifier. Malgré les négociations entreprises par le gouvernement et l’appel au dialogue du chef de l’Etat, la grève des enseignants a été maintenue et l’opposition continue ses manifestations. Dans la ligne de mire des contestataires, le président Alpha Condé qui joue son avenir politique à quelques deux années de la fin de son second et, en principe, dernier mandat. Face à la persistance de la crise sociale qui s’est étendue à d’autres secteurs, le président et son gouvernement jouent jusqu’à maintenant la médiation. Ainsi depuis quelques jours, Alpha Condé a entamé des séries de rencontres avec plusieurs couches socioprofessionnelles du pays qu’il appelle «la majorité silencieuse». Dans une adresse à la nation -qu’il était obligé de faire- ainsi que durant ses échanges avec les différents acteurs sociopolitiques du pays, le président Condé appelle au dialogue et s’engage à prendre ses responsabilités comme la rapportent les médias guinéens.
Mariame Conté