Les populations riveraines de Dar-Es-Salam 2, commune de Ratoma dans la capitale Conakry se trouvent de nos jours confronté à d’énormes problèmes de santé publique.
Le Gouvernement avait demandé aux populations de quitter les lieux mais en vain les efforts n’ont pas portés fruit.
Rencontré le mardi, 29 janvier, Dr Jacques Soubana Kamano, médecin chef d’une clinique se trouvant dans les environs de la décharge, on ne peut pas tout dire sur l’impact que la poubelle a, sur la population riveraine.
« Si nous prenons par exemple les maladies pulmonaires, c’est vrai la première consultation ici c’est le paludisme, on a toujours eu des patients qui viennent avec une infection respiratoire pulmonaire et là c’est très compliquer. Parfois il y a des personnes qu’on réfère à l’hôpital Donka où à Ignace Deen ».
Pour une petite histoire, se souvient le médecin, j’ai eu à référer une maman d’une cinquantaine d’années à Donka. Après les examens, son médecin lui a conseillé d’arrêter de fumer la cigarette. C’est après un long échange que le médecin s’est rendu compte que la vielle femme habite à côté de la décharge de Dar-es-Salam.
Outre que ces maladies pulmonaires, selon Dr Kamano, nous enregistrons aussi des blessés graves au niveau de ce dépotoir notamment des enfants à la recherche de barres de fer et autres matières plastiques pour les vendre.
« Nous sous-estimons la fumée. Si la fumée est là c’est malgré nous. Nous nous sommes battus pour que l’Etat fasse tout pour nous débarrasser cette montagne d’ordures, mais en vain », regrette le chef de quartier Dar-es-Salam2, Charles Damba.
Pour Salifou Camara diplômé en licence, en chimie alimentaire à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry que notre reporter a rencontré devant sa porte sous le poids de la fumée, le dépotoir est en train de causer beaucoup de problèmes aux populations riveraines.
Pendant la saison sèche selon lui, la fume enveloppe nos maisons nous créant des maladies et pendant la saison pluvieuses c’est la boue et des eaux souillées dégageant des odeurs insupportables.
Tafsir Bah