Dans la Commune Urbaine (CU) de Manéyah, préfecture de Coyah, une carrière d’argile en exploitation dans le quartier de ‘’Tafori’’, depuis (1) un an maintenant, contribue à la dégradation environnementale de ladite localité.
Face à cette situation, une partie de la population déplore cet acte des responsables du quartier qui ne favorise pas leur bien-être. C’est dans cette optique que les habitants de la localité sont sortis dans les rues le weekend dernier pour réclamer leur droit, en bloquant l’accès aux camions qui viennent prendre de l’argile dans leur quartier.
S’exprimant, Dantouma Bangoura signale : « nous vivons dans cette poussière ça fait un an. Quand la carrière avait débuté, ils arrosaient au moins quelque fois. Mais ces derniers temps-là, ils ne le font pas. Pourtant le quartier amasse de l’argent à chaque chargement d’un camion », a-t-il déploré.
Poursuivant, il soutient que si les responsables du quartier ne font pas face à cette situation, les habitants de Tafori risquent de tomber gravement malades, parce que vivre dans cette poussière en cette saison sèche, ne contribuera qu’à nuire à leur santé et celle de leurs enfants aussi.
« C’est pourquoi aujourd’hui, nous avons décidé de mettre des barrières sur la route pour empêcher les véhicules de passer ici ».
De son côté, le responsable de la carrière, Fodé Momo Sacko, explique que cette période est très difficile pour la carrière de satisfaire aux besoins de la population.
« Ça ne veut pas dire qu’on a pas la volonté d’arroser la route. Si les citoyens se plaignent ils ont parfaitement raison. Mais ce n’est pas de la sorte, actuellement par jour si nous recevons des chargements à notre carrière, ça ne dépasse pas 3 à 4 chargements par jour, sachant que les frais de location d’un camion-citerne d’eau s’élève à 450.000 GNF », détaille M. Sacko.
Pour lui, la population devrait aller vers les chefs de la localité afin que ceux-ci trouvent une solution adéquate face à cette situation. ‘’Parce que cette carrière a toujours fait un compte rendu au quartier.’’conclut-il.
A noter que cette carrière d’argile est sous le contrôle des autorités préfectorales, communales et environnementales de la circonscription administrative de Coyah.
AGP