Nairobi : l’ONU lance un nouvel effort unifié pour des solutions de technologies vertes – Base Cote Media

Nairobi : l’ONU lance un nouvel effort unifié pour des solutions de technologies vertes

La capitale Kényane, Nairobi a accueilli, lors du deuxième Forum Science-Politique-Entreprises de l’environnement des Nations Unies sur l’environnement, les 07, 08 et 09 mars 2019, les géants de la technologie et les communautés des politiques, de la finance et de la science en vue de s’associer et de lancer un nouvel effort commun pour des solutions de technologies vertes.

Des personnalités de ces secteurs se joignent aux représentants de la société civile à Nairobi, pour lancer de nouvelles initiatives majeures visant à utiliser des technologies de pointe pour créer des solutions plus propres, plus vertes et plus efficaces au développement durable.

L’objectif du Forum est de réunir des organisations influentes et des personnes de différents secteurs dans un objectif commun consistant à utiliser l’environnement de manière durable dans l’intérêt de tous. Cette année, le Forum voit le lancement de deux initiatives majeures: le premier groupe de travail international sur la convergence des données volumineuses et de l’intelligence artificielle et le Green Technology Startup Hub.

Selon la directrice exécutive par intérim d’ONU Environnement, Joyce Msuya, ‘’il ne fait aucun doute que les progrès technologiques rapides ont joué un rôle majeur dans les problèmes auxquels nous sommes confrontés’’.

«Mais c’est cette technologie grâce à la capacité de l’humanité à inventer et à innover qui peut contribuer à nous sauver. La quatrième révolution industrielle offre une réelle opportunité de créer des solutions plus propres, plus vertes et plus efficaces au développement durable», a-t-elle déclaré.

Le groupe de travail a pour objectif de créer une plate-forme open source pour le big data sur l’environnement et d’explorer de nouveaux espaces en intelligence artificielle et en apprentissage automatique. Il réunit des géants de la technologie comme, des institutions d’observation de la Terre, des scientifiques et des décideurs, des start-up de technologies vertes, des citoyens scientifiques et le monde de la finance et de l’industrie.

A signaler, qu’environ 2 000 personnes, dont des personnalités de premier plan d’IBM, de Google et de Barclays, assistent à la deuxième session mondiale du forum science-politique-entreprises de l’ONU.

Pour sa part, le président de l’Assemblée et ministre de l’Environnement de l’Estonie, Siim Kiisler dira que : « Nous ne pouvons pas garantir la mise en œuvre du Programme 2030 sans données concrètes, ce qui nous permet d’identifier les opportunités, de garantir une prise de décision fondée sur des preuves, des investissements directs et de suivre les progrès». « Je suis convaincu que nous ferons d’énormes progrès », s’est-il rassuré.

Pendant ce temps, le centre de mise en route des technologies vertes agir en tant qu’accélérateur et incubateur d’innovation innovante pour l’environnement, en examinant les politiques et actions nécessaires pour utiliser cette innovation afin de transformer le monde en un mode de vie plus vert et plus durable.

A indiquer, que les startups ne sont pas seulement en train de transformer les marchés et la croissance économique, certaines aident à sauver la planète. L’investissement en capital de risque dans les startups a atteint son plus haut niveau, 148 milliards de dollars l’an dernier seulement. Plus de 40 entreprises financées par capital-risque ont réalisé des évaluations d’un milliard de dollars.

Aux termes de ces trois jours de conclaves, les nouveaux domaines de travail du Forum couvriront les villes durables et les systèmes alimentaires, ainsi que le leadership du secteur privé sur le changement climatique. Les solutions potentielles envisagées comprennent la mobilité électrique et de nouvelles conceptions de bâtiments écologiques, qui peuvent optimiser l’utilisation efficace des ressources naturelles et encourager des choix écologiquement rationnels. Ces technologies sont essentielles pour l’avenir de notre planète, sachant qu’environ 70% de la population humaine vivra dans les villes d’ici 2050.

Dima Kadja depuis Nairobi