Deux mosquées de Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, ont été visées vendredi par des attaques terroristes qui ont fait 40 morts et 20 blessés graves. Quatre personnes liées à l’extrême droite ont été arrêtées.PUBLICITÉ
C’est l’un des jours les plus sombres de l’histoire du pays, selon la Première ministre Jacinda Ardern qui dénonce une attaque terroriste méticuleusement planifiée. Deux mosquées du centre-ville de Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, ont été la cible d’attaques, vendredi 15 mars, faisant 40 morts et une vingtaine de blessés. Quatre personnes faisant partie des milieux extrémistes ont été interpellées par la police, mais aucune d’entre elles ne faisait l’objet d’une surveillance particulière.
Un manifeste de 74 pages contre les migrants
Le principal suspect de ces attaques est un Australien dont l’identité n’a pas été révélée. Ce dernier, qui serait agé de 28 ans, a revendiqué l’attaque expliquant ses motivations dans un manifeste de 74 pages contre les migrants.
« Quatre personnes sont en garde à vue, trois hommes et une femme », a déclaré le commissaire Mike Bush, précisant que l’armée avait désamorcé des engins explosifs retrouvés sur les véhicules des suspects qui ont depuis été sécurisés.
« Les décès, pour ce que nous en savons, sont survenus dans deux endroits, une mosquée sur Deans Avenue et une autre mosquée sur Linwood Avenue », avait annoncé un peu plus tôt le commissaire Mike Bush. En ce jour de prière pour les musulmans, la police demande aux fidèles d’éviter les mosquées « partout en Nouvelle-Zélande », a-t-il ajouté.
Un grand périmètre dans cette ville de l’île du Sud a été bouclée par les forces de l’ordre. « La police répond au maximum de sa capacité pour affronter la situation, mais les risques restent extrêmement élevés », a-t-elle prévenu dans un communiqué.
france24