La Commission de Suivi du Code de Bonne Conduite (CSCBC), a animé une conférence de presse, mercredi 03 avril 2019 à Conakry, portant sur le thème respect du code de bonne conduite. L’objectif de cette conférence vise à faire une analyse contextuelle sociopolitique par rapport au respect du Code de Bonne Conduite des partis politiques en République de Guinée.
Au cours de cette rencontre, ladite institution, a rendu publique devant un parterre de journalistes, une déclaration relative à la lanalyse du contexte sociopolitique du pays. Selon le porte porale du CSCBC, Mamadou Fofana, lactuel directoire quils constituent a été mis en place le 14 juillet 2016 à lissue dune assemblée générale de la CSCBC tenue à la même date à lÉcole Nationale des Arts et Métiers (ENAM) à Conakry.
Pour rappel, le 21 novembre 2008, les partis politiques se sont engagés pour la première fois à signer un code de bonne conduite dans lespace politique guinéen. Ce code est un texte dengagement moral pour la consolidation de la paix et le renforcement de la culture démocratique; avec 109 partis politiques, signataires à date. »
Plus loin, il soutient qu’en adoptant ce code, les partis signataires se sont engagés à tout mettre en œuvre pour créer et maintenir un environnement de paix et de sécurité dans le cadre de lorganisation des élections afin de favoriser la cohésion sociale, lunité nationale et la promotion de la démocratie.
Pour lui, à travers la présente communication et conformément à sa mission, le directoire fait le point de ces constats et recommandations sur le déroulement du processus dinstallation des exécutifs communaux, le retard dans linstallation des conseils de quartiers et de districts, le retard de lélection des conseils régionaux et le report des élections législatives. « En effet au terme du mandat de la législature actuelle, et vu que les élections nont pas pu être organisées à date, contrairement aux dispositions de larticle 2 du CBC qui stipule : soutenir la tenue à bonne date délections libres, démocratiques et transparentes organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) la Cour Constitutionnelle a prorogé la législature jusquà lorganisation des élections législatives prochaines .
La nouvelle CENI récemment recomposée à la faveur de la promulgation de la loi L/2018/044/AN, tarde à annoncer son projet de chronogramme électoral et ce, depuis son installation intervenue le 21 janvier 2019 », annonce-t-il. Pour clore, M. Fofana a laissé entendre que dans le souci dune bonne préparation des élections législatives, le directoire constate le retard lié à la publication des résultats de l’audit du fichier électoral réalisé en 2018.
ABD