Guinée : le projet de la surveillance mondiale de l’environnement et la sécurité en Afrique lancé à Conakry – Base Cote Media

Guinée : le projet de la surveillance mondiale de l’environnement et la sécurité en Afrique lancé à Conakry

La  cheffe de Cabinet, du Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime, Hadja Sona Camara, a présidé, ce mercredi, 10 avril 2019 à Conakry, l’ouverture de l’atelier national sur le lancement du projet de la Surveillance Mondiale de l’Environnement et la Sécurité en Afrique (GMES-Afrique).

Organiser par le Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime en collaboration avec le Centre l’Universitaire de Recherche  et d’Application en Télédétection (CURAT), s’inscrit dans le cadre de consolider les acquis du projet, partager, informer, échanger et évaluer avec toutes les parties prenantes concernées, en vue d’énuméré l’ensemble des problématiques liés à la structure enfin de trouver un ensemble de résolution  à travers laquelle, les acteurs et partenaires se reconnaitrons.

A cette occasion, le spécialiste en Environnement Marin et côtier, le Prof. Djagoua Eric M. Valère, a mis un accent sur le lancement du projet (GMES-Afrique) pour sa première fois en République de Guinée, dans un cadre spécifique à travers lequel l’ensemble des participants du projet doivent s’articuler sur trois composantes, à savoir : les produits, les sévices et la formation.

Le point focal du projet (GMES-Afrique), Laye Fatoumata Condé, a rappelé l’importance du secteur de la pêche et le rôle qu’il joue en matière de création d’emplois et de contribution à l’économie nationale de chacun des pays bénéficiaires du projet GMES-Afrique en Afrique de l’Ouest.

‘’Ce présent projet est une opportunité pour assurer la transmission  de l’information dans une forme facile à utiliser, afin d’améliorer son utilisation par les décideurs en faveur de la meilleure gouvernance et gestion de l’environnement et des ressources’’ a fait savoir Laye Fatoumata Condé

Dans son discours d’ouverture des travaux, Hadja Sona Camara, a déclaré que la Guinée, n’est pas en marge des menaces que subissent les ressources halieutiques par la surexploitation dont l’un des principaux facteurs est la pêche illicite, Non déclarée et Non règlementée (INN).

Pour clore son intervention, elle dira que les activités illégales que mènent les navires de pêche industrielle et les pêcheurs artisans dans les eaux mondiales en général et celles sous juridiction guinéenne en particulier contribuent à l’effondrement des stocks. L’ampleur et les conséquences environnementales et sociales de ces activités sont telles qu’elles constituent aujourd’hui une des préoccupations majeures au niveau national, régional et international.

Blaise Keita