Les travaux de l’Atelier de validation et de budgétisation du Plan National de Sécurité Sanitaire ont débuté ce lundi, 15 avril 2019 à Conakry sous la présidence du directeur général de l’agence nationale de la sécurité sanitaire, Dr. Sakoba Keïta.
Cet atelier de (5) jours est financé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au cours duquel, il sera question d’évaluer les capacités minimales de la sécurité sanitaire en République de Guinée qui dénote de la dernière évaluation en 2017 après la terrible épidémie d’Ebola qui a mis exergue toute les insuffisances en matière d’application à la norme du règlement sanitaire internationale. Et surtout en matière de surveillance et de réponse à nos épidémies.
Dans son allocution le représentant de l’OMS en Guinée, chef de file des partenaires technique et financier Dr. Georges Alfred Ki-Zerbo a dit que son institution a pour mandat de garder à la mise en œuvre du règlement sanitaire internationale au sein des états membres. Pour lui, ce règlement est un engagement relativement contraignent qui impose à ces états de mettre en place des dispositifs pour la préparation, la détection et la riposte aux épidémies et aux urgences. C’est pourquoi au cours de la catastrophe épidémie de la maladie à virus Ebola de 2014 à 2016 la Guinée avec l’ensemble des partenaires a eu une évaluation interne et qui observe du règlement sanitaire internationale et de capacités de mise en œuvre dans le pays. Après cette évaluation les écarts, des gaps, des manques ont été identifié auxquelles il fallait apporter des solutions.
La validation de ce plan National de Sécuritaire Sanitaire apportera des solutions aux écarts et aux gaps qui ont été identifié dans l’évaluation du règlement sanitaire internationale en Guinée afin qu’à l’avenir le pays soit plus résiliant mieux préparé pour détecter, répondre et contrôlé les épidémies et les catastrophes.
Dans son côté, Dr. Sakoba Keïta a indiqué que ce plan viendra combler le fossé qui a été révélé par suite de l’évaluation qui a eu en 2017 en Guinée dans les 19 domaines notamment la surveillance, la détection, les laboratoires, le cadre législatif, la mise en place des équipes d’urgences avec le contrôle des points d’entré y compris les vaccinations et d’autres. Toutes ses insuffisances vont être passées à peigne fin par des experts afin de nous aider à trouver les voies et les moyens pour renforcer la capacité de notre pays à les corriger.
Sa validation permettra la préparation des réponses adéquates afin que nous puissions réagir de façon prompte et efficace. Beaucoup d’actions sont menées sur le terrain et ne sont pas cadré sur un plan législatif. Les acteurs des différents ministères se sentent impliqué dans l’obligation de la loi d’agir en synergie pour pouvoir gérer nos situations d’urgences dans une collaboration intersectorielle dans la gestion rapide et efficace.
John Touré