Le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Dr Edouard Nyankoye Lamah a présidé ce mercredi, 17 avril 2019 à Conakry, au lancement du Projet de Soutien au Système Sanitaire National (PSSSN).
Ce projet d’un montant de 20 millions d’Euros qui couvre toutes les régions administratives du pays, entièrement financé par le gouvernement italien, sera piloté par le ministère de la Santé à travers la coordination de l’Agence Italienne pour la Coopération et au Développement (AICD) et l’Unité de Gestion du Projet (UGP) de la Guinée.
Il a pour objectif général, de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population du pays en renforçant le système sanitaire. Egalement de concourir à la réalisation de la mission du projet notamment, la création d’un cadre d’accueil et de travail approprié pour les malades et les agents de la santé. L’amélioration de la disponibilité des moyens de travail que sont les équipements et les produits de santé. Et aussi et surtout le renforcement des compétences du personnel médical pour une offre de soutien de santé de qualité.
Sa mise en œuvre englobe trois composantes à s’avoir : la construction, la réhabilitation et l’extension des infrastructures sanitaires de base et de référence.
L’équipement des structures de soins primaires et enfin le renforcement des compétences du personnel de santé.
Dans sa présentation, la coordinatrice de l’Unité de Gestion du Projet, Dr. Aissatou Dieng a indiqué que ce projet va couvrir de façon indirecte 4 millions de personnes qui représentent les 1/3 de la population guinéenne appelé groupe vulnérable qui sont les femmes et les enfants. A cela s’ajoute les populations les plus pauvres vivant dans les zones rurales éloignées ayant été affectées par la maladie à virus Ebola et ou la malnutrition infantile est la plus endémique.
Pour sa part, la directrice régionale de l’Agence Italienne pour la Coopération et au Développement (AICD), Alessandra Piermattei a dit que son pays a décidé de mettre à la disposition de la Guinée ce financement pour renforcer le système sanitaire après le passage de la crise Ebola bien que ce pays ne soit pas prioritaire.
« L’Italie a une très bonne expertise dans la gestion des services sanitaires, qui a déjà acquise un niveau dans notre pays »
Dans son intervention, la ministre de la Coopération de l’Intégration Africaine, Dr. Djéné Keita a ajouté que le cahier de charge a été sérieusement étudié.
« Le comité de suivi inclus plusieurs structures dont le ministère de la Coopération, le ministre de la santé s’est engagé avec chacun d’entre nous, tout en nous assurant de la rédévabilité de ce projet »
Dans son discours de lancement, Le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Edouard Nyankoye Lamah a dit que le président de la république de Guinée, Pr. Alpha Condé et son gouvernement sont de plus en plus conscients du fait que la santé doit occuper une place importante dans la politique nationale de développement. C’est dans ce cadre que le secteur de la santé est aujourd’hui considéré par le gouvernement guinéen comme étant une priorité. Ce qui dénote de l’augmentation net du budget de la santé qui est passé 2,5% du Plan National de Développement à 8 % de nos avec l’espoir et la détermination du gouvernement de continuer ce processus pour soutenir notre politique de développement sanitaire.
« Il n y a pas de développement durable sans un peuple en bonne santé.» a-t-il insisté.
John Touré