Les élections législatives alors prévues pour le premier trimestre de l’année en cours, ne pourraient avoir lieu que dans 7 mois 8 jours, soit en décembre 2019 et précisément dans la deuxième quinzaine du mois.
C’est du moins ce qui ressort des conclusions de la retraite que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisée du 30 avril au 5 mai 2019 à Kindia. Une retraite qui a connu la participation de la classe politique, des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
Le respect de cette date annoncée par la CENI, selon le président de l’institution, Me Amadou Salif Kébé, est conditionné par la satisfaction de certaines conditions par le Gouvernement. Il s’agit notamment du déblocage des fonds liés à l’organisation des législatives, de l’obtention du matériel lourd (kits électoraux), de l’achat et l’installation des logiciels pour la gestion des kits et du site central du fichier électoral, de la révision du fichier électoral, sans oublier l’installation et la formation des démembrements de la CENI.
AGP