Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
La force des rafales de vent et les averses, par moment très fortes, ont finalement fait entendre raison aux habitants des zones à risques. Dans l’aire métropolitaine, ce sont surtout les Haïtiens les plus pauvres, ceux qui résident dans les bidonvilles situés en bord de mer, qui ont été se réfugier en grand nombre dans les abris provisoires. Mais les conditions dans ces abris sont souvent plus que précaires : les gens se retrouvent regroupés par dizaines dans des salles vides de toute aide, où il n’y a ni électricité, nourriture ou eau potable.
L’eau est pourtant la préoccupation première puisqu’avec les inondations, tous craignent ici de voir une résurgence de l’épidémie de choléra.
Craintes pour la Grande Anse
Aujourd’hui en Haïti, les regards sont particulièrement tournés vers le département de la Grande Anse que le cyclone a directement traversé. Pour l’heure, aucun contact n’a encore pu être établi avec cette pointe sud-ouest du pays.
Désormais, les autorités de Floride, de Géorgie et de Caroline du Sud et du Nord aux Etats-Unis se préparent au passage de l’ouragan. Hillary Clinton a même dû reporter un meeting qu’elle devait tenir ce mercredi 5 octobre à Miami.