Dans le souci de fédérer les Associations de jeunesses, de femmes et rapprocher les forces vives de la zone économique spéciale de la République de Guinée autour d’un développement durable et harmonieux, une mission du Mouvement ‘’Boké Fé’’ séjourne depuis lundi, 08 juillet 2019, dans la préfecture de Boké à quelques 300km de la Capitale Conakry.
Dès son arrivée dans la localité, la mission a pris langue avec des autorités administratives, les notabilités ainsi que des femmes et jeunes leaders.
Il s’agit pour cette première étape, sensibiliser les mouvements associatifs sur la nécessité de l’unité des filles et fils de Boké en vue de préserver la paix et les acquis du développement à Kakandé.
Rencontrées par les missionnaires du Mouvement Boké Fé, les femmes des groupements d’intérêt économique, responsables des ONG volontaires les femmes du quartier Sôlèya, celles du groupement ‘’SABOUFANYI de Baralandé’’ ont tour à tour réaffirmé leur adhésion au Mouvement cité plus haut.
Pour Fatou Camara, président du Groupement ‘’Sabou Fanyi’’ de Baralandé, «Le président Alpha Condé mérite un 3ème mandat lui permettant d’achever ses multiples chantiers entrepris en faveur du développement national…»
Pour rappel, le Mouvement Boké Fé est né de la volonté réelle des filles et fils résidents et ressortissants de Boké vivant à Conakry.
Par le biais de l’initiative, ils veulent participer à la valorisation des ressources naturelles et humaines de la Cité minière de Boké dont le développement doit être une priorité absolue pour toutes les entités sociales.
Partout, Alpha Oumar Manè, Chef de mission, a invité l’ensemble des forces vives de la préfecture de Boké à privilégier la paix, l’unité, l’entente, l’acceptation, l’amour du prochain, de la patrie pour aller vers le progrès.
Notre mission, a-t-il souligné, «Est très loin de la politique. Ce que nous recherchons actuellement, c’est l’unité des enfants de Boké que nous avons en partage, amené les leaders politiques locaux à coordonner leurs efforts pour le bonheur de notre Cité.
visiblement ému, Tibou N’Diaye, fils résident, a précisé : «Encourageons l’Etat à mettre les moyens matériels et financiers à la disposition des groupements d’intérêt économique de notre localité pour leur autonomisation.»
En ses termes, il a plaidé pour la suppression totale des barricades, le saccage des biens publics pendant des manifestations de rue devenues récurrentes à Boké.
Mohamed Camara