Le baccalauréat unique session 2019 a débuté ce lundi, 15 juillet 2019 sur tout le territoire national. Lors de cette première journée du Bac, il y a eu plusieurs cas d’éliminations et d’interpellations dans certains endroits du pays, notamment à Conakry, Boke et Kouroussa. Cette information a été donnée ce mardi matin par le responsable de documentation et porte-parole du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation sur les ondes d’un média de la place.
Selon Mohamed Ensa Diawara, son département a mis un dispositif en place qui leur a permis de mettre main à un certain nombre de type de fraude et au BEPC et maintenant au Baccalauréat unique session 2019.
« Dans la journée du lundi, nous avons décelé malgré tout ce que nous avons fait comme sensibilisation et la vulgarisation des textes, il y a eu des ports de téléphones. On a eu un cas à Kaloum éliminé avec des surveillants, un cas à Ratoma, un cas à Matoto, un cas à Matam et à Kouroussa. Et tous ceux qui ont été pris dans ces cas de figure ont été directement mis à la disposition des forces de sécurité », explique Ansa Diawara avant de dire qu’à cela s’ajoute les cas d’élimination pour le port de voile intégral.
« Le deuxième type était le voile intégral, l’article 32 des règlements généraux des examens dans son titre 5 dit que c’est la tenue correcte qui est permis et si quelqu’un vient avec le voile intégral ça veut dire qu’il est en infraction, à Kankan il y a une candidate qui a été éliminée, Ratoma également au centre de El. Hadj Amadou Diaby, il y a une candidate qui a été éliminée », ajoute le porte-parole du ministère de l’éducation.
La troisième catégorie de fraude détectée lors de cette journée, c’est la documentation. « Un autre type de fraude est la documentation, à Kouroussa, il y a eu quatre cas, le premier c’était pour le port du téléphone et les trois autres ont été pris avec des documents. Aujourd’hui à Boke, il y a déjà 5 enseignants sous les verrous qui ont mis un comité de rédaction en place et parmi ces 5 enseignants, il y a deux fondateurs dedans, un certain Amara, Fondateur du groupe scolaire Amadou Guirassy et un certain Amadou Condé, Fondateur du groupe scolaire Sembene Ousmane et des surveillants en connivence », déplore Mohamed Ansa Diawara.
Le porte-parole du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a rappelé qu’il y a eu 72 candidats et surveillants qui ont été arrêtés au BEPC.
MLK
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