Le Gouvernement guinéen à travers le ministère de l’Économie et des Finances, a procédé ce mardi 20 août, au lancement officiel des travaux de la 45 ème réunion ordinaire de la seconde Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest- ZMAO. Cette rencontre qui a regroupé tous les pays membres et les différents délégués de la zone Ouest Africaine, a été présidée par la Secrétaire Générale du ministère de l’Économie et des Finances.
Face à la pression économique et monétaire qui entrave le développement macro-économique, la Guinée a consenti ces dernières années de nombreux efforts dans le cadre de la relance de la croissance économique et de la stabilisation du cadre macro-économique. Ces efforts s’inscrivent notamment dans la mise en œuvre du Plan National de Développement Économique et Social (PNDES) 2016 – 2020. Ces évolutions ont positivement impacté le profil de convergence macro-économique de la Guinée qui, depuis 2016 respecte cinq des six critères de la CEDEAO et de la ZMAO. Cependant, seul le critère mensuel relatif aux réserves brutes de change d’importations de biens et services n’est pas respecté. Il importe de souligner que le non-respect de ce critère, en dépit d’une bonne orientation du secteur extérieur qui se traduit par un renforcement substantiel du volume des réserves, découle du niveau particulièrement élevé des importations des biens d’équipements, financées par des investissements directs étrangers dans le cadre de l’entrée en phase d’exploitation de plusieurs projets miniers dans le pays.
Pour la Secrétaire Générale du ministère de l’Economie et des Finances, le PNDES vise à opérer une transformation structurelle de l’économie en contribuant à la promotion d’une croissance forte, tout en mettant le pays sur la trajectoire du développement durable, dans le but d’améliorer le bien-être des populations. Selon, Bountouraby Yattara, la mise en œuvre de ce programme a permis à la Guinée d’enregistrer sur la période 2016 – 2018, un taux de croissance annuel moyen de 8,9 %, dans un contexte marqué par un taux d’inflation inférieur à 10, un déficit budgétaire de moins de 3 % du PIB et un solde de transaction courante soutenable, précise-t-elle.
Il faut rappeler que le comité technique de la ZMAO représente une boussole dans la marche vers l’atteinte des objectifs fixés par les plus hautes autorités de la zone.
La Cellule de Communication du Gouvernement