Le Ministre de l’Energie, Cheick Taliby accompagné de son collègue de la communication, Amara Somparé s’est rendu sur le site du barrage hydroélectrique de Souapiti, dans la préfecture de Dubreka lundi, 26 août 2019.
C’était à l’occasion de la fermeture de l’une des vannes dudit barrage après avoir constaté l’avancement des travaux à plus 80%.
L’objectif de la fermeture de cette vanne selon le ministre Taliby, est de récupérer une grande quantité de l’eau qui sera utilisée non seulement par le même barrage, mais par celui de Kaléta pendant la saison sèche.
« Pour les ingénieurs aménagistes des ouvrages hydroélectriques, la mise en eau est un acte majeur. Cela veut durer que dans la construction de l’ouvrage, on atteint le point de non-retour, le compte à rebours a commencé pour la fin de la construction de l’ouvrage. Les cotes qui sont atteintes déjà, ont dépassé les cotes programmées. C’est ça qui permettra donc à même voir le temps pour la première mise en eau, comment l’ouvrage se comporte avec les appareils d’occultation incorporés dans le corps du barrage. Ça permet de connaitre exactement l’infiltration et l’équilibre physique de l’ouvrage. Ça permet aussi d’accumuler suffisamment d’eau, nous sommes en période hivernale. Cette première phase 1 milliard 6 cent millions de mètre cube d’eau, sachant que la mise en eau continuera bien que nos fleuves ne sont pas réguliers surtout en saison seche. Il faut retenir que 6 milliard 3 cent millions de mètre cube seront accumulés dans cette retenue », a expliqué le ministre de l’énergie.
Cette étape est obligatoire dans la construction d’un barrage hydroélectrique.
« C’est une activité non seulement conventionnelle mais obligatoire. Parce que si on ne met pas l’eau la-dans, on ne pourra pas faire fonctionner les tribunes. Les tribunes fonctionnent à partir de la motricité de l’eau », a conclu Chieck Taliby Sylla.
MLK