Après le sit-in des journalistes devant la Haute Autorité de la Communication (HAC), la justice a décidé de lever le contrôle judiciaire, qui pesait sur les deux confrères, doyen Thierno Souleymane et Aboubacar de lynx FM.
Dans la déclaration des professionnelles des médias en Guinée, certains magistrats se croient plus malins et d’autres, commencent à prendre goût de substituer maladroitement la loi L002 à celle portant cyber-sécurité pour traiter des dossiers de journalistes mis en cause dans l’exercice de leur profession >>.
Ajoute-elles <<Le placement sous contrôle judiciaire des deux journalistes de Lynx FM, vient compléter le tableau de ceux qui veulent voir mourir la presse guinéenne, puisque la procédure de situation dans le cas espèce est connu de tout le magistrat mais la presse ne pourra pas. En tant qu’organisations professionnelles des médias, nous refusons de tels dérapages aussi flagrant qui, non seulement portent atteinte à la liberté de la presse, mais aussi projette aussi à la face du monde, une image dégradante de notre justice qu’on croirait composée de magistrats de nivaux douteux>>. Par ailleurs, elles ont demandé la HAC << de rappeler à qui de droit en Guinée, que la loi L002 portant liberté de la presse reste et demeure jusqu’à preuve du contraire la loi devant servir de référence lorsqu’un journaliste est poursuivi dans le cadre de l’exercice de son métier >>.
Pour clore, les organisations professionnelles des médias ont laissé entendre qu’elles ne font pas la promotion de l’impunité en faveur des journalistes, qu’elles demandent simplement le respect des textes approprier.
A noter que les commissaires de la HAC sont en congé, mais malgré qu’ils soient en congé, le sit-in a été fait et le mémorandum des associations de presse a été déposé sur la table de l’institution.
Mariama Conté