Dans le cadre des consultations avec les acteurs socio-politiques guinéens, le premier ministre chef du gouvernement, Ibrahima Kassory Fofana a reçu, mercredi, 18 septembre 2019, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne(CNOSCG), Dr Dansa Kourouma, à la primature.
Selon l’hôte du premier ministre, cette rencontre était axée sur deux points inscrits à l’ordre du jour à savoir les élections législatives et la nouvelle constitution.
D’entrée de jeu, le premier ministre selon lui, nous a posé la question selon laquelle, quelle est notre préoccupation sur l’opprimer d’une nouvelle constitution. « Nous avons déroulé au premier ministre que notre arrivée à cette rencontre, c’est pour traduire les préoccupations des populations quel que soit le bord politique ou quel que soit leur opinion ou croyance », a-t-il indiqué avant d’ajouter que c’est cette mission qui est dévolue à la société civile.
« Nous avons formulé six questions qui sont les préoccupations à savoir : en quoi est-ce que les consultations représentatives de l’opinion du peuple ? Qu’est-ce qu’on reproche à l’ancienne constitution et qui a porté préjudice au fonctionnement normal de l’Etat? Quelles sont les bases juridiques pour parler de nouvelle constitution ? Quelles sont les justifications impactes du changement constitutionnel sur les conditions à la fois politique, sociale et économique de la Guinée ? Et en dernier ressort, quelle est la procédure d’élaboration d’une nouvelle constitution quand l’ancienne est en vigueur ? », A-t-il révélé.
Les membres du CNOCSG, dit-il ont posé des préoccupations qui nous permettra de prendre une décision sereine et on ne peut pas se prononcer sur une constitution qu’on n’a pas vue.
Parlant des élections législatives, Dr Dansa rappelé que la CENI est la seule institution qui est en mesure de se prononcer sur ces capacités technique. << Pour la tenue de la date, pas un parti politique ou une société civile qui peut parler à la place de la CENI. Mais elle doit s’assurer que toute les conditions matérielles, technique et financières sont réunies pour organiser des élections libre transparentes et inclusives >>.
Mariama Conté
