Dans la logique de réduire les Mutilations Génitales Féminines (MGF), le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (MASPFE) avec l’aide de ses partenaires, poursuit des campagnes d’information et de sensibilisation, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
À Kindia, lundi 14 octobre, se sont ouvertes, des journées de rencontre élargies de la vulgarisation du plan stratégique national révisé.
L’objectif consiste à élaborer une structure de coordination régionale, plus inclusive et plus opérationnelle.
Conscient du fait que la révision du plan stratégique national sur les MGF pour l’horizon 2019-2020 a révélé comme défi majeur la faiblesse de la coordination, Camara Souleymane point Focal MGF/MASPFE estime que c’est un défi à relever.
« Nous sommes à Kindia dans le cadre de la restructuration de la coordination régionale sur la pratique des MGF. C’est un défi, parce que nous avons le plan stratégique national que nous venons de réviser. Cette évaluation du plan stratégique a relevé comme défi majeur la faiblesse de la coordination des interventions à l’échelle nationale et régionale. A tel point que dans le plan stratégique révisé nous avons mis comme axe stratégique d’intervention la question de la coordination », a-t-il évoqué.
La situation des MGF demeure encore un défi énorme à relever malgré une baisse de la prévalence suivant les données de l’enquête démographique de santé (94,5 % en 2018 contre 97 % en 2012) chez les femmes de 14 à 49 ans et 39 % contre 45,3 % chez les filles de 0 à 14 ans.
Selon Abdoulaye Baldé spécialiste protection enfant UNICEF Conakry, il y a une avancée majeure, dans la lutte pour le MGF, dans la ville de Kindia.
« Nous sommes en train d’accompagner le gouvernement Guinéen à travers le ministère de l’Action Sociale dans le cadre de la promotion et la protection des droits des enfants notamment contre la pratique des MGF et le mariage d’enfant. A Kindia il y a des avancées, au mois de juin nous étions là y a 25 villages de la commune de Bangouya qui ont fait une déclaration publique d’abandon de pratique des MGF. Nous sommes convaincus que ces phénomènes vont reculer parce que la population et les autorités comment à comprendre.» s’est –il réjouit.
Toupou