Depuis lundi, 14 octobre Conakry, la capitale guinéenne est plongée dans une crise politique bouleversant toutes les activités.
Une Crise s’est fait sentir sérieusement dans les quartiers de la haute banlieue situés aux abords de la route le Prince. De Hamdallaye à Kagbèlén en traversant Bambéto, Koloma, Cosa, Enco 5, Wanindara, Sonfonia, Cimenterie, Bailobaya et Kéitaya la voie ressemble à une ville sortie de guerre. La route barricadée parr les jeunes manifestants à l’aide des poubelles, tronc d’arbres, blocs de pierres et brulent les pneux sur le goudron pour empêcher les forces de l’ordre et autres engins de circuler.
C’est à un véritable champ de bataille qu’on assiste entre les forces de l’ordre et les manifestants qui répondent les tirs de grenades lacrymogènes par des jets de pierres sur les agents de police et de gendarmerie déployés sur cet axe.
Tous les PA installés le long de cette route ont été détruit par les manifestants en colère contre disent-ils le probable 3èmemandat et la révision de la constitution.
Si les forces de l’ordre ont confiné les leaders politiques, les manifestants eux aussi ont confiné les habitants et autres riverains des quartiers sus cités.
Des blessés et des morts sont enregistrés dans cette partie de Conakry et les forces de l’ordre luttent toujours pour rétablir l’ordre sur cette voie publique.
Ben Oumar