Les propos, récemment tenus par le chargé de communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) Ousmane Gaoual Diallo, à l’occasion d’une marche du FNDC à Paris, continuent à faire naître d’innombrables réactions et d’émotions plus ou moins troublantes au sein de l’opinion.
C’est autour de la structure Jeunesse CEDEAO, par la voix de son président Aboubacar Doura Koïta de prendre position et, de surcroît, envisage à porter plainte ou enclencher la procédure judiciaire ce mardi, 28 octobre, en se constituant partie civile dans cette affaire où l’intégrité physique d’une institution (présidence) a été mise en branle. Dit-on
Sur les ondes d’un organe de presse de la place, Monsieur Koïta a explicitement fait savoir que sa structure compte porter plainte pas pour défendre Alpha Condé mais l’institution (présidence) qu’incarne Alpha : << Nous portons plainte pas parce qu’Ousmane Gaoual a parlé ou pour défendre une personne qui est le président… Nous défendons une institution, pour nous, le président n’est pas une personne physique mais une institution. >>
Outre, il ajoutera que son organisation agisse conformément aux dispositions de l’article 37 de la constitution qui dit que le président est une institution :<< Nous pensons que des propos tenus par un représentant du peuple à l’Assemblée et qui porte atteinte à l’intégrité physique de cette institution est très grave et doit être l’objet de poursuite judiciaire>>
S’agissant des propos à caractère scandaleux, antérieurement tenus par le président Alpha Condé et qui n’ont point été l’objet d’émission de plainte, Doura a laissé entendre ce qui suit :<<Ma structure a toujours apporté des condamnations, soit par une déclaration ou une méthode quelconque, à certains discours du président jugés malsains. Mais vu qu’il n’y a pas dans ce pays, une institution habilitée à recevoir une plainte contre le président de la République. Alors? >>
Il conclura qu’ils avaient entrepris des démarches à tort et à travers dans les années précédentes, pour qu’il y ait une haute cour de justice et ça n’a toujours pas été mise en place.
Ousmane Camara