« Amoulanfé », « Non au troisième mandat », « non à la nouvelle constitution », « Alpha assassin », « oui à l’alternance en 2020 » … Tels étaient les propos perceptibles sur les pancartes et affiches que brandissaient les manifestants, outrageusement réticents au projet de nouvelle constitution, à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ce jeudi 07 novembre 2019.
Dans la foulée, le coordinateur national par intérim du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké menguè a fait savoir que toutes les structures affiliées au FNDC ont decidé à l’unanimité de tenir une nouvelle manifestation à la date du 14 novembre allant du rond-point de l’aéroport à l’esplanade du palais du peuple : << Gassata, amoulanfé,…nous manifesterons perpétuellement jusqu’à ce que ce projet belliqueux et irrationnel de tripatouiller la constitution ne soit plus à l’ordre du jour….Nous allons marcher cette fois-ci sur l’autoroute de l’aéroport au palais du peuple pour exiger le respect strict de la constitution à l’Alpha Condé, et exiger sans délai et sans condition que les membres du FNDC, arbitrairement inculpés, soient mis en liberté >>.
Le même sentiment d’abnégation et de détermination est perceptible dans les propos du leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR) Sidya Touré : << La guinée dans sa diversité politique et ethnique ne cesse d’exprimer et de réitérer sa farouche opposition au projet de nouvelle constitution et de troisième mandat malgré les embûches… Nous continuerons à poser des actions d’envergure jusqu’à ce que Alpha renonce à l’adoption d’une nouvelle constitution pour se pérenniser au pouvoir… Jusqu’à ce que Sanoh et ses pairs soient disculpés et mis en liberté sans condition .>>
A noter que le processus de la marche s’est déroulé sans incident majeur
Ousmane Camara