A la sollicitation de National Democratic Institute (NDI) et la fondation Koffi Annan dans la perspective d’évaluer l’atmosphère préélectorale qui prévaut avant la tenue des législatives du 16 février prochain, la délégation internationale conjointe, à sa tête les anciens chefs-d’Etats nigérian Goodluck Jonathan et béninois Nicéphore Soglo séjournent à Conakry.
Approuvant certes le caractère noble de cette mission, le ministre d’État aux transports Aboubacar Sylla et coordinateur national de la Coalition démocratique pour une nouvelle Constitution (Codenoc) a cependant fustigé la forme.
Selon lui, NDI aurait du au préalable consentir avec les autorités officielles de la place : << Nous avons déploré quelques questions dans la forme d’organisation de la mission, dans le fond c’est une bonne mission c’est vrai mais la forme, quand on mobilise les chefs d’États (…). NDI a beau être une institution reconnue dans le monde entier, une institution qui accompagne le processus électoral guinéen depuis longtemps mais NDI n’est qu’une ONG. Et quand NDI organise une consultation à ce niveau et se fait accompagner par des anciens chefs d’États, c’est normalement au moins avec l’aval des autorités officielles du pays, avec le président de la République, avec le gouvernement, ce qui n’a pas été le cas .>> a déploré le porte-parole du gouvernement.
Ousmane Camara
