L’instance nigérienne de lutte contre la corruption signera une «convention de partenariat» avec les médias du pays pour enrayer ce fléau.
La «Haute autorité à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées» (HALCIA), au Niger, a plaidé pour l’implication des médias publics et privés dans la lutte contre ce fléau qui gangrène ce pays du Sahel. «Les médias sont d’une importance primordiale dans la promotion des comportements favorables à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées», a déclaré Abdourahamane Gousmane, président de la (HALCIA).
Gousmane s’exprimait, le 3 décembre 2019, lors d’une rencontre d’échanges avec les médias de son pays, a rapporté l’Agence de presse nigérienne (ANP). Il a présenté, à cette occasion, les contours d’un projet d’une «convention de partenariat» que son institution entend faire signer avec les médias nigériens, a-t-on précisé. Au Niger, «la corruption reste encore présente au niveau des différents secteurs de l’État. Cette situation nécessite donc une synergie d’actions afin de sensibiliser toutes les couches sociales de notre pays et cela ne peut se faire sans la presse», a souligné Abdourahamane Gousmane.
En tant qu’observateur critique de la société, la capacité des médias à servir d’alerte à la HALCIA, à prévenir les abus de pouvoir et à lutter contre la corruption et les infractions assimilées est d’une importance capitale pour la promotion de la bonne gouvernance et la démocratie», a-t-il poursuivi. Selon l’indice de perception de la corruption de 2018 de l’ONG «Transparency international», le Niger a été classé 114ème sur 180 pays recensés. Le pays a, ainsi, reculé de deux points par rapport au classement de 2017 (112ème sur 180 pays).
dpa
