Les activistes de la défense des droits de l’Homme étaient devant le Ministère de la Justice, Garde des Sceaux, ce vendredi 13 décembre pour réclamer justice en faveur d’une dame violée par un groupe de militaires.
Cet acte de viol dont il s’agit s’est passé dans le camp d’infanterie de Siguiri.
Munies des papiers et pancartes sur lesquels on peut lire entre autres: justice pour Dame x, le violeur est où?, où sont les policiers?, la peur doit changer le camp…
Dans son discours de mémorandum, la porte-parole de ces activistes, Moussa Yèro Bah déclare que dans leur élan de lutte contre toute forme d’impunité, elles souhaitent le respect de l’application de l’article 156 du code de procédure pénal, mais aussi qu’elles réclament que la justice soit rendue dans un délai raisonnable dans le total respect des principes énoncées à l’alinéa 2 de l’article 9 de la constitution. Et elles exigent également le respect de l’article 6 de la constitution guinéenne.
« Dans cette malheureuse affaire, nous réclamons tout simplement l’application des dispositions de l’article 23 du code de justice militaire. Les juridictions militaires sont compétentes pour instruire et juger les infractions de droit commun commise par les militaires ou assimiler dans le service, dans l’établissement ainsi que les infractions militaires prévus par le présent code>> a-t-elle demandé avant d’ajouter qu’il n’existe aucune entrave l’égale à la poursuite donc des enquêtes dans cette affaire », a expliqué Moussa Yéro Bah.
De son côté, le représentant du Ministère en charge de la Justice, Alpha Saliou Barry, a d’abord expliqué le déroulement de cette affaire. << Les événements ont eu lieu à Siguiri. Mais quand nous avions été informé, nous avons appelez notre directeur à Siguiri. Notre directeur aurait dû saisir la gendarmerie locale mais en raison de la supposer implication des autorités de la gendarmerie.
« Ne pensez pas que nous oublions, cette affaire nous fait autant que vous. C’est une situation qui nous implique tous, ce que vous faite c’est notre travail. Nous avons obligation de vous dire jusqu’au ou nous sommes », a dit Alpha Saliou Barry.
Mariama Conté
