Le Parti Démocratique de Guinée et du Rassemblement Démocratique Africain (PDG-RDG) a fait son entré jeudi, 23 janvier 2020 dans l’ordre de passage des partis politiques dans les medias de service public.
Dans la copie de sa déclaration qui est parvenue à l’AGP, le PDG-RDG à travers ses responsables, assure sa participation aux élections législatives du 16 février 2020.
Les responsables du parti indiquent que leur action à l’hémicycle sera de convaincre le Gouvernement à entreprendre des initiatives allant dans le sens de la réalisation correcte des aspirations du peuple, de l’adéquation des projets, propositions de lois par rapport aux préoccupations du peuple de Guinée.
Ils promettent qu’ils exigeront, au-delà de la conception des projets, leur matérialisation concrète au bénéfice des guinéens. La vision du parti dont le principe est « Le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple », disent-ils, cadre parfaitement avec son option de Démocratie populaire, participative et intégratrice ; ce qui signifie que les objectifs du parti s’inscrivent dans la lute pour l’émancipation, la liberté et la dignité du peuple.
Sur le plan économique, a-t-on indiqué, le PDG-RDG a toujours opté pour une voie non capitaliste, car il pense que cette voie est la seule qui sauvegarde les intérêts de la communauté tout en libérant chaque individu de l’injustice qui caractérise tout rapport d’exploitation de l’homme par son semblable.
Pour soutenir la thèse d’un développement endogène, le PDG-RDG proposera de favoriser la constitution d’une accumulation nationale susceptible d’assurer un développement harmonieux et rapide ; l’objectif immédiat dans un tel cas étant la réduction progressive et rapide de l’aide extérieur.
C’est pourquoi, le PDG-RDG félicite le Gouvernement de la République de Guinée pour sa position de rejet de la nouvelle monnaie ECO en cours d’élaboration. Le parti signale à cet effet qu’il est important de rappeler que la souveraineté monétaire souscrite par le Responsable Suprême de la Révolution, le Président « Ahmed Sékou Touré », après l’indépendance de la Guinée a été l’option idéale.
Mohamed Conté