Guinée : Cri de cœur du SPPG suite aux violences que subissent les journalistes. – Base Cote Media

Guinée : Cri de cœur du SPPG suite aux violences que subissent les journalistes.

Suite aux violences que subissent les journalistes en plein exercice de leur métier dans les manifestations socio-politiques, le Syndicat de la Presse Privée de Guinée(SPPG) a tiré ce lundi, 27 janvier 2020, la sonnette d’alarme à travers une conférence de presse à la maison commune des journalistes à Conakry.

A l’entame de ses propos, le SPPG, Sidy Diallo a demandé aux associations et les patrons de presse de créer des conditions qui peuvent assurer la sécurité des journalistes.

« Les responsables du SPPG ne peuvent pas rester silencieux face aux violences que les journalistes subissent sur le terrain tout en soutenant qu’il faudrait quand même que le syndicat se fasse entendre et qu’il donne aussi des pistes de solution », a soutenu le camarade Sidy Diallo. 

Il a par ailleurs demandé aux patrons de médias de créer un environnement propice aux journalistes : « Créer des dortoirs au sein des locaux des médias pour des journalistes qui ont des émissions pendant la nuit et ceux qui viennent pour des émissions à partir de 05 heures ».

Il a aussi demandé aux associations de presse, de trouver des gilets pour des  journalistes, parce que selon lui, dans certains médias ce sont des journalistes eux-mêmes qui payent ces gilets.

Le camarade Sidy Diallo a exhorté le ministère de la sécurité et de la protection civile : « Nous allons interpeller les autorités compétentes, notamment le ministère de la Sécurité. Il faudrait quand même qu’il nous aide de ce côté pour faire la différence entre un journaliste et un manifestant ».

« Le SPPG dans les prochains jours, va rencontrer les autorités compétentes pour les interpeller. Notammentt le ministre Albert Damantang Camara et  le général Ansoumane Camara ‘’Bafoué’’. Il faudrait que ces hommes sur le terrain puissent faire la différence entre un journaliste et un manifestant », conclut le camarade.

Mariama Conté