Le drame s’est produit samedi, 1er février à Kodjou-Oulen, dans la sous-préfecture de Niagassola, préfecture de Siguiri ou neuf personnes ont trouvé la mort suit à un éboulement de mine artisanale.
A l’origine indique-t-on, le non-respect des normes requises d’une exploitation traditionnelle.
Selon le sous-préfet de Niagassola, Cheick Amala Simagan, Kodjou-Oulen est de nos jours l’une des localités les plus fréquentées de la préfecture de Siguiri.
Attirés par la teneur de la mine, les jeunes orpailleurs venus de tous les horizons seraient nombreux à brader les interdits que font les responsables et autres spécialistes des mines à risque.
C’est depuis belle roulette, précise-t-on, ce genre de scénario est à l’origine de plus grand nombre d’accident de mine dans la préfecture de Siguiri. Il en fut de même dans le présent cas de figure qui concerne la mine de Sorokèn et dont le bilan macabre fait état de neuf morts.
Selon les responsables locaux de Kodjou-Oulen, notamment le doyen du village, le président du district et celui de la jeunesse, la mine en question avait été interdite d’accès à cause des risques d’éboulements qu’elle présentait.
D’après eux, le dernier corps sur les neuf a été récupéré dimanche, 02 février 2020 après 24 heures d’instances activités de recherches.
Interpellé par la récurrence des éboulements et le bilan macabre du présent cas, le préfet de Siguiri, Colonel Moussa Condé s’est rendu sur le terrain pour compatir à la douleur des familles. Dans son message de condoléances adressé au nom du Chef de l’Etat, le préfet de Siguiri a dit l’urgence et la priorité qui s’attache à la sécurisation du monde des orpailleurs.
Sanoussy Camara
