En cette période où la canicule sévit dans la préfecture de Boké, des femmes munies des sceaux, des bidons de 10 et 20 litres forment chaque jour dans la journée, des groupuscules pour sillonner les recoins des quartiers Salikènè, Filira, Yomboya, Dibiya, Gorèye dans le seul but de se procurer d’eau potable, devenue une denrée difficile à obtenir en cette période d’étiage.
Du constat, plusieurs rivières et marigots dont les têtes souffrent d’incursions, sont asséchés sous l’effet des menaces environnementales.
«Bornes fontaines, forages, puits ordinaires ou améliorés» sont entre autres destinations de ces pauvres mères de familles à la merci des corvées familiales.
A part des femmes, ils sont aussi nombreux les propriétaires d’engins roulants à savoir, vélos, motos et voitures à rallier les points d’eau pour s’approvisionner avant le crépuscule.
Pour économiser leurs recettes, d’aucuns utilisent l’eau de bouilloires pour satisfaire leurs besoins hygiéniques (douche, toilette).
Par contre, il y a une autre catégorie de personnes qui ne se lavent qu’une seule fois par jour ceci, à cause du calvaire lié à l’obtention d’eau potable dans la Cité minière de Boké.
Mohamed Camara