Les citoyens de la banlieue de la ville de Conakry ont accompli leurs devoirs civiques (vote) dans une crise profonde d’eau potable sans précédent. Ils continuent d’être sevrés de cette denrée indispensable de la vie par la Société d’Eau de Guinée (SEG) qui a commencé de bloquer le ravitaillement d’eau aux populations de la banlieue depuis début mars et le phénomène s’est empiré le jour même du vote 22 mars.
De retour des centres de vote, certains électeurs ne se gênaient point de sillonner les familles et se mettre en rang à la recherche de l’eau de puits non traitée en cette période des maladies virales.
« Nous ne pouvons plus éviter des maladies en guinée tant qu’on boit l’eau de puits de fortunes » a répondu une femme responsable d’une ONG de ramassage d’ordures qui a pris part à plusieurs réunions de sensibilisations axées sur le CORONAVIRUS au gouvernorat de la ville de Conakry, dont le premier responsable a été interpellé par cette dame. Pour elle, c’est le gouverneur de la ville de Conakry qui doit se lever et faire changer cette manière de travailler à la S E G. Donner de l’eau à une partie des citoyens quotidiennement et refuser de servir l’autre surtout le jour de fête ou autres grand événements a renchérie une autre femme en furie.
Cheick Mohamed