Les viols sur mineures sont devenus monnaie courante dans la préfecture de Mamou. Même en cette période du mois saint de Ramadan d’où les fidèles musulmans cherchent à se repentir, les auteurs de cette sale besogne sont à la trousse de leur proie. Le plus souvent ce sont les filles de 5 à 13 qui sont visées.
Après les deux premiers cas enregistrés le dimanche 10 et jeudi 13 mai 2020, dans les quartiers Gaddha Loppet et M’Baraya dans la commune urbaine de Mamou, sur des filles âgées de 10 et 7 ans, c’est autour du district de Sokotoro dans la sous-préfecture de Saramoussaya située à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou.
Il s’agit d’une fille âgée de 13 ans dont l’acte s’est produit le samedi 16 mai 2020.
Rencontré pour savoir les causes de ces viols répétés, Elhadj Sidiki Camara, procurer de la République près le tribunal de première instance de la ville carrefour pointe un doigt accusateur au manque d’éducation au niveau des familles. La démission parentale, l’habillement des jeunes filles et les sorties nocturnes de celles-ci. «Au niveau de notre tribunal, nous faisons le travail, puisque tous les cas qui nous arrivent sont jugés devant le tribunal criminel de Mamou. À la prison civile tous ceux qui ont été arrêtés pour fait de viol sont là-bas. Il y’en a qui ne sont pas jugé, qui sont jugé et condamné et d’autres qui sont entrain de purger leur peine», a expliqué le procureur de la République.
A noter que depuis le début de l’année 2020, sept (7) de viols ont été enregistrés par le parquet du tribunal et ils attendent d’être jugé.
Alpha Sylla