Conakry renoue sous les barbes de l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASP) avec ses cortèges d’inondations dues aux tonnes d’ordures abandonnées dans les caniveaux en dépit de la présence des structures signataires de contrats de gestion de ces ordures.
Elle produit 1400 tonnes par jour cette situation ne va pas sans une bonne réglementation.
Avec l’arrivée de la saison des pluies, Papa Koly Kourouma ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique qui s’est vu obligé de faire une sortie a annoncé ce weekend, la création d’une brigade de contrôle de salubrité comme pour imiter le premier régime du pays qui a réussi à endiguer, l’enracinement de l’incivisme dans le secteur à Conakry.
De surcroît, le Ministère envisage avoir dans le cadre du projet Grand Conakry, un centre d’enfouissements techniques des déchets dont les études de faisabilités sont en bonne voie pour rectifier le tir. Ce centre a toujours fait défaut dans la gestion des ordures à Conakry, d’où la culture de libertinage dans le secteur. Certes, ledit centre va être géré dans un partenariat publics privés a soutenu le ministre.
Informées les victimes d’inondation du Dimanche 30 mai dernier du côté du quartier Hafia 1 dans la commune de Dixinn qualifient cette déclaration du ministre d’Assainissement et de l’Hydraulique trop politique de chimériques qui n’est pas à sa première annonce.
Cheick Mohamed